Jean-Mathieu Albertini
Ses Derniers articles
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Au Brésil, la multinationale française Vallourec au cœur d’un système minier prédateur
Sebastião devant les traces laissées par la coulée de boue en contrebas de la mine de Vallourec. © Photo Jean-Mathieu Albertini pour Mediapart
En janvier 2022, une digue appartenant à Vallourec a été submergée, sans faire de victimes. Mais l’incident lève le voile sur les méthodes de la multinationale, spécialiste des tubes d’acier, et sur les risques de l’activité minière dans la région du Minas Gerais.
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La ville brésilienne de Recife dévastée par les pluies
Recife, Brésil, le 30 mai 2022. © Photo Jean-Mathieu Albertini pour Mediapart
Depuis plus d’une semaine, de fortes pluies s’abattent sur une partie du nord-est du Brésil. 91 personnes sont mortes et au moins 26 sont toujours disparues dans la région de Recife, l’une des villes les plus menacées par le changement climatique dans le monde.
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Au Brésil, Lula lance sa campagne présidentielle en voulant rassurer
Devant 4 000 personnes, Lula a lancé sa nouvelle campagne présidentielle, le 7 mai 2022, à São Paulo (Brésil). © Photo Nelson Almeida / AFP
À 76 ans, l’ancien président entame sa sixième campagne, 12 ans après avoir quitté le pouvoir. Banni de la dernière présidentielle, incarcéré un an et demi, Lula a vu ses condamnations annulées en 2021. Faute de successeur ou de candidat de troisième voix crédible, il semble le seul capable de déloger Jair Bolsonaro. -
La gauche brésilienne espère reconquérir le vote des évangéliques
La pasteure Viviane Azevedo durant un culte, dans le quartier de Paciência à Rio de Janeiro, en janvier 2022. © Photo Jean-Mathieu Albertini pour Mediapart
Les évangéliques représentent 30 % de la population du Brésil. Lors de la dernière élection présidentielle, ils ont massivement voté en faveur de Jair Bolsonaro. Lors du prochain scrutin, le Parti des travailleurs de Lula espère attirer une partie de cet électorat traditionnellement conservateur.
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Bolsonaro utilise la guerre en Ukraine contre l’environnement
Rassemblement à Brasília le 9 mars 2022 pour dénoncer les attaques de Bolsonaro contre l’environnement. © Sergio Lima/AFP
Le président brésilien veut faire voter un projet de loi qui lui tient à cœur, autorisant l’exploitation minière des terres autochtones. La pénurie probable de fertilisants venus de Russie, l’un des grands exportateurs mondiaux, lui offre une justification grossière. -
Au Brésil, l’esclavage moderne reste très répandu
Minas Gerais, Brésil, novembre 2021. Seu Severino range des sacs de charbon lorsque les inspecteurs du travail arrivent sur place. © Photo Jean-Mathieu Albertini pour Mediapart
La présidence de Jair Bolsonaro a rendu la lutte contre ces formes d’exploitation encore plus difficile. La pandémie, en précarisant encore davantage les populations les moins favorisées, aggrave la situation. Mediapart a suivi des inspecteurs du travail.
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Amazonie, terre d’utopies perdues et de succès fragiles
Un homme taille les branches d'un palmier murumuru. © Photo Jean-Mathieu Albertini pour Mediapart
L’Amazonie, terre abandonnée, a été perçue par certains comme la terre de tous les possibles. Des utopies plus ou moins bien pensées se sont effondrées, mais l’Amazonie n'est pas condamnée à l'idéologie de la destruction. Certains cherchent à développer et diffuser de nouvelles idées pour vivre avec la forêt.
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Au royaume de l’agrobusiness amazonien
Des bœufs dans un champ près de Seringueiras. © Photo Jean-Mathieu Albertini pour Mediapart
Le tout-puissant secteur de l’agrobusiness s’organise pour se présenter comme indispensable au Brésil. Une bataille d’idées et une lutte politique qui passent par des campagnes de publicité récurrentes, et qui a de dramatiques conséquences écologiques et sociales en Amazonie.
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En Amazonie, la terre, le feu et la violence
Ricardo face à sa maison éventrée, au sein de la fazenda Vilhena. © Photo Jean-Mathieu Albertini pour Mediapart
Dans l’État de Rondônia, le processus de destruction est bien avancé et les terres disponibles se font rares. La lutte autour des terres qui se valorisent s’intensifie, dans un climat politique totalement favorable aux grands producteurs. Un climat de violence entretenu par une criminalisation des mouvements sociaux.