Mardi 30 septembre, Donald Trump a tenu des propos inquiétants devant les caciques de l’armée. Après son discours délirant à l’ONU, ils dénotent l’émergence d’un pouvoir politique fascisant, égotique et ploutocratique. Une réalité dont les élites états-uniennes peinent à prendre la mesure.
Depuis minuit, les services fédéraux sont à l’arrêt. Loin de s’inquiéter de ce « shutdown », le président états-unien a décidé d’en faire une arme pour abattre le camp adverse et les derniers pouvoirs qui font obstacle à sa volonté d’un pouvoir sans limites.
Un an après son arrivée au pouvoir, la première présidente du pays continue de tenir la promesse d’une politique sociale forte. Donald Trump, à travers les droits de douane et la fermeture aux migrants, pose néanmoins de sérieux défis au modèle économique de son voisin.
Au moins 17 Vénézuéliens ont été tués en toute illégalité dans des frappes états-uniennes au large des côtes de leur pays. Donald Trump invoque la lutte contre le « narcoterrorisme », alors que le Venezuela mobilise ses forces armées et met en garde contre une éventuelle invasion.
James Comey avait été limogé lors du précédent mandat de Donald Trump, alors que l’agence enquêtait sur d’éventuelles ingérences russes dans la campagne 2016 du candidat républicain. Il est poursuivi pour fausse déclaration et entrave à la justice. « Je n’ai pas peur », réplique Comey.
La gestion violente du président libertarien n’a pas réussi à redresser le pays. Depuis son arrivée au pouvoir, la chute du peso a atteint 75 % face au dollar. À un mois des élections législatives, l’Argentine s’en remet à Donald Trump pour sauver son bilan économique.
Les attaques du pouvoir trumpien contre la liberté d’expression se multiplient. Dernière victime en date, le célèbre animateur de télévision Jimmy Kimmel. Les démocrates crient à la censure et dénoncent l’instrumentalisation de l’assassinat de l’influenceur Charlie Kirk.
La vague d’intimidations et de censure qui déferle sur quiconque rappelle l’extrémisme de Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre, ne tombe pas du ciel. Elle est le fruit d’un projet autoritariste, longuement mûri par Stephen Miller, chef de cabinet adjoint de la Maison-Blanche.
L’autorité sanitaire chargée de la politique vaccinale se réunit jeudi et vendredi à New York. Mais cinq ans après le début de la pandémie de covid-19, elle est désormais composée d’opposants aux vaccins nommés par le premier d’entre eux, le ministre de la santé Robert Kennedy Jr.
À sept semaines du scrutin municipal, les rivaux du jeune candidat démocrate multiplient les attaques. Même le président se mêle de la campagne pour tenter d’empêcher l’élection de celui qu’il surnomme désormais « mon petit communiste ».
Le vice-président des États-Unis a publiquement cloué au pilori la revue « The Nation », pour avoir publié un article critique sur Charlie Kirk. Pour Bhaskar Sunkara, président de cette publication de gauche fondée en 1865, J. D. Vance vise avec cynisme la présidentielle de 2028.
Le meurtre de l’influenceur trumpiste, très populaire auprès des jeunes, est le prétexte à une escalade de la part du pouvoir. Alors que le président et ses proches multiplient les attaques contre leurs opposants, les sanctions s’abattent sur toute voix critique.
L’assassinat de l’influenceur d’extrême droite Charlie Kirk sert de prétexte à une offensive présidentielle contre la gauche, « radicale » ou pas. Au moment même où le Parti démocrate est bousculé par son aile « socialiste », que reste-t-il des modérés ?
Alors que Donald Trump menace « de traquer la gauche radicale », qu’il accuse sans preuve d’être responsable du meurtre de Charlie Kirk, le Parti démocrate apparaît désorganisé et inaudible.
L’homme de 22 ans, répondant au nom de Tyler Robinson, est un habitant de l’Utah. Selon les premiers éléments, il a été arrêté à plus de 400 kilomètres du lieu de l’assassinat de cette figure de l’extrême droite états-unienne.
La décision est historique, et le revers judiciaire majeur pour l’ex-président d’extrême droite. Jeudi, une majorité s’est dessinée parmi les juges : quatre des cinq magistrats l’ont jugé coupable d’une tentative de putsch à la suite de sa défaite aux élections de 2022.