À 40 ans, le vice-président des États-Unis se présente à la fois comme l’intellectuel et l’avenir du trumpisme. Son terrifiant discours de Munich incarne une idéologie réactionnaire radicale, catholique et patriote, tissée d’un désir de revanche.
Contrairement à ce qu’affirme l’homme le plus riche du monde, sa mission gouvernementale est entourée d’opacité. Un mois après l’investiture de Donald Trump, ses sociétés semblent déjà en bénéficier.
Depuis son arrivée à la Maison-Blanche, le 47e président des États-Unis a mis en œuvre son programme de manière méthodique. Il vise la démolition de l’administration fédérale et, plus largement, de la démocratie états-unienne.
Après le démantèlement de l’agence des États-Unis pour l’aide internationale par le bureau d’Elon Musk, un cadre de l’organisation témoigne dans Mediapart de la brutalité des méthodes employées pour détruire l’État fédéral. Et de leur illégalité.
Un document recueilli par Mediapart et provenant du service EducationUSA, chargé des étudiants étrangers aux États-Unis, détaille comment le trumpisme entend supprimer les femmes, les minorités et les personnes défavorisées des cercles académiques.
Pour son deuxième mandat, Donald Trump est décidé à passer au bulldozer en ignorant les limites juridiques constitutionnelles et légales. Entretien avec Heidi Kitrosser, professeure à l’université Northwestern, spécialiste des questions de séparation des pouvoirs et de la liberté d’expression.
En s’attaquant à l’État de droit, le président états-unien affaiblit les contre-pouvoirs et désarme la résistance. Pour s’opposer à la catastrophe, il est urgent de la regarder en face.
Minoritaire au Congrès, le Parti démocrate en est réduit à des actions coups-de-poing pour se faire entendre. Les politiques dévastatrices d’Elon Musk lui en donnent de nombreuses occasions. Et certaines mesures prises par Donald Trump se révèlent impopulaires.
Près de trois semaines après l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, la résistance s’organise. Les grandes manifestations de 2017 ont toutefois laissé place outre-Atlantique à de nouvelles formes de mobilisation, mais aussi aux doutes.
Elles sont les grandes oubliées des incendies : elles sont immigrées et travaillaient comme femmes de ménage dans les maisons qui ont brûlé dans la zone de Pacific Palisades. Sans emploi du jour au lendemain, elles tentent aujourd’hui de s’en sortir comme elles peuvent.
Pour son entrée en fonction, Donald Trump reprend sa stratégie habituelle d’inonder l’espace médiatique en annonces et déclarations frénétiques. Mais, cette fois, il profite des faiblesses du système médiatique traditionnel et de la bienveillance de propriétaires de grands groupes.
Le retour de Donald Trump représente un crash test sans précédent pour la démocratie américaine. Le flot de mesures annoncées, ciblant l’idéologie « woke » ou mettant en lumière les désirs de vengeance de la Maison-Blanche, révèle aussi les points faibles du président.
Alors que Donald Trump vient de mettre un terme à toutes les politiques de diversité, Robert F. Kennedy Jr. tente de se faire adouber par le Sénat pour le poste de secrétaire d’État à la santé malgré ses positions antivax, anti-science et ses conflits d’intérêts.
Après les derniers propos toujours plus insultants et menaçants du chef d’État à Davos, une foule s’est mobilisée pour faire front. En élargissant le combat à la défense de tous les plus vulnérables du pays.
Après avoir confirmé les sanctions douanières contre le Mexique et le Canada, Donald Trump vise désormais l’Union européenne. Des droits douaniers pourraient être imposés très rapidement. Tous les pays qui s’opposent à ses vues sont menacés. Au risque de saper les piliers sur lesquels s’appuyait la domination américaine mondiale.
Des hauts gradés soupçonnés de déloyauté ont été limogés. Parmi les soldats du rang, les personnes trans sont la cible d’attaques virulentes du nouveau président des États-Unis, qui veut leur interdire de s’engager.