Plutôt que de s’opposer frontalement à sa politique, le camp démocrate et certains pouvoirs financiers comptent sur les marchés pour arrêter Donald Trump. La débâcle financière de ces derniers jours montre que ce calcul pourrait se révéler erroné.
Dans son dernier documentaire, Nora Philippe suit quatre étudiantes du Barnard College, une université de femmes à New York, de la première élection de Donald Trump à la deuxième. Entre luttes féministes et questionnements sur leurs futurs. À voir jeudi 10 avril sur Arte, ou en ligne.
Le président états-unien revendique de réindustrialiser le pays avec une politique protectionniste. Mais une telle ambition relève plus du fantasme réactionnaire que d’une solution rationnelle à la crise capitaliste actuelle.
Galvanisés par des victoires récentes mais inquiets pour le pays, plusieurs centaines de milliers d’Américains ont battu le pavé à New York, samedi, dans le cadre de la plus grande mobilisation anti-Trump depuis le début de son second mandat. Les motifs d’inquiétude étaient innombrables.
Les droits douaniers états-uniens, annoncés le 2 avril, frappent tous les pays bien plus fortement que prévu. Loin de relancer le protectionnisme, cette politique est l’affirmation d’un impérialisme : chaque pays est sommé de négocier le prix et le poids de ses chaînes à l’égard des États-Unis.
Embourbé dans une affaire de corruption, Eric Adams a obtenu le classement des poursuites qui le visaient. En échange de services rendus à la Maison-Blanche, affirment ses détracteurs. Ancienne étoile montante du Parti démocrate, Adams annonce sa prochaine candidature en tant qu’indépendant.
Un sénateur démocrate a dénoncé pendant plus d’une journée, dans l’hémicycle, les menaces que fait peser Donald Trump sur la démocratie états-unienne. Dans le Wisconsin, un candidat à la Cour suprême de l’État soutenu financièrement par Elon Musk a été battu. Les démocrates reprennent espoir.
Les motifs du placement en détention, début mars, de Mahmoud Khalil, jeune diplômé de l’université Columbia, ont été débattus, vendredi 28 mars, devant un tribunal du New Jersey. Ses avocats, qui s’efforcent de le faire libérer, mettent en cause les dérives de l’administration Trump.
L’administration états-unienne a lancé une vague de répression contre les étudiants étrangers qui se sont mobilisés pour la Palestine, multipliant les arrestations en vue de les expulser. Leurs avocats dénoncent des atteintes graves à la liberté d’expression.
Un journaliste a été invité par erreur dans un groupe Signal de hauts responsables, dont le vice-président, qui ont discuté, au mépris des règles de sécurité nationale, des détails d’une attaque militaire au Yémen. Le scandale dévoile l’arrogance et l’imprudence de l’équipe Trump.
En vertu des décrets exécutifs pris par Donald Trump « contre l’invasion », 532 000 personnes originaires d’Amérique centrale et bénéficiant d’une autorisation de séjour humanitaire pourraient être expulsées à partir du 24 avril.
Donald Trump, comme l’explicite l’économiste Stephen Miran, veut refonder le système financier international. Son objectif ? Faire payer au reste du monde, et par tous les moyens, l’usage du dollar afin d’alléger le « fardeau » américain d’avoir la seule monnaie de réserve mondiale.
Le non-respect par le gouvernement de la décision d’un juge fédéral sur l’expulsion de migrants vénézuéliens provoque une vive inquiétude chez les défenseurs de l’État de droit.
Deux mois après son retour à la Maison-Blanche, le 47e président des États-Unis est à l’offensive pour saper les contre-pouvoirs et les institutions qu’il juge hostiles. En imposant son monde orwellien, en renversant le sens des mots, tout en en interdisant d’autres.
Des milliers de fans de football ont manifesté aux côtés des retraités à Buenos Aires pour dénoncer la brutalité du gouvernement. Déstabilisé par cette alliance aussi spontanée qu’inédite, l’exécutif crie à une tentative de « coup d’État » perpétrée par des hordes de hooligans. À rebours de la réalité.
Les manifestations se multiplient dans le pays contre les coups de boutoir de Donald Trump et Elon Musk envers l’administration fédérale. Alors qu’à Washington les démocrates semblent impuissants, sur le terrain, cette dévastation sociale mobilise, comme en Alabama.