Depuis son installation à la Maison-Blanche, le président états-unien multiplie les menaces contre son voisin. Cartels désignés comme organisations terroristes, expulsions de migrants, droits de douane : le pays latino tente la modération pour éviter le pire.
L’enlèvement par des militaires de quatre enfants issus d’un quartier vulnérable de Guayaquil a ébranlé l’Équateur. En adoptant un discours belliqueux et une politique de sécurité rendant l’armée toute-puissante, le gouvernement a exacerbé les stéréotypes pesant sur les jeunes pauvres, exclus et souvent racisés.
En débutant son deuxième mandat, le président états-unien agite la menace des droits de douane envers Pékin et dénonce l’emprise chinoise sur le canal de Panamá. Cependant, dans le même temps, il multiplie les signes de bonne volonté pour entamer des négociations avec la Chine.
Omar Jaén Suárez a participé, dans les années 1970, aux négociations qui ont abouti à la rétrocession par les États-Unis de l’ouvrage maritime. Le diplomate panaméen relève les nombreux mensonges du nouveau président états-unien qui affirme vouloir le « reprendre ».
Donald Trump menace d’imposer des droits de douane de 25 % dès le 1er février. Les économies des deux pays sont pourtant hautement interdépendantes, mais la nouvelle administration à Washington semble donner la priorité à sa logique de prédation.
Pour sa première série de déplacements officiels, Donald Trump a décidé de se rendre à Los Angeles, en proie depuis plus de deux semaines à des incendies ravageurs. Sans que leur cause ait encore été déterminée, la presse états-unienne multiplie les révélations troublantes.
Elon Musk a vivement critiqué le plan Stargate, annoncé par le président américain pour soutenir l’intelligence artificielle. Ce premier incident illustre la bataille entre milliardaires pour arracher pouvoirs et faveurs qui risque de se jouer autour de Donald Trump.
Récompenser ses partisans pour leur loyauté – même s’ils ont été condamnés pour avoir enfreint la loi – et poursuivre sans relâche ses adversaires. Dès les premiers jours de son second mandat, Donald Trump a montré sa volonté de revanche.
Le bras tendu d’Elon Musk à l’investiture de Donald Trump lundi 20 janvier a été dépeint comme un geste ambigu par la presse, ignorant la manière dont le patron de X s’est fait, ces dernières années, le relais de messages antisémites et de symboles prisés par les suprémacistes blancs et complotistes.
Avant même son investiture, Donald Trump a commencé à monétiser sa présidence. Le lancement de sa propre cryptomonnaie a permis à sa famille de s’enrichir de plusieurs milliards en quelques jours. Une rupture radicale, qui illustre l’accaparement du pouvoir monétaire par le privé.
Le 47e président des États-Unis, investi lundi 20 janvier, a signé une centaine de documents, décrétant notamment « l’urgence nationale » à la frontière sud au nom de la lutte contre l’immigration, la sortie de l’accord de Paris sur le climat, ou encore la suppression des politiques en faveur des personnes transgenres.
Les grandes entreprises se bousculent au portillon pour financer les festivités autour de l’investiture de Donald Trump, ce lundi 20 janvier à Washington. Les millions affluent avec des objectifs divers : soutenir le président élu, s’en protéger et en tout cas s’en assurer l’accès.
La conversion de tout le secteur de la technologie au trumpisme est le fruit de son modèle économique. Pour poursuivre sa logique prédatrice, il a trouvé dans l’extrême droite un débouché politique utile.
Longtemps, le patron de Meta a été la cible des attaques de Donald Trump. Mais, à la veille du retour de ce dernier à la Maison-Blanche, Mark Zuckerberg a prêté allégeance et donné des gages, rejoignant le « boys’ club » des patrons de la tech soutenant le prochain président des États-Unis.
Pour l’observateur critique des technologies Thibault Prévost, la victoire de Trump coïncide avec le moment où les milliardaires de la Silicon Valley imposent l’intelligence artificielle dans les sphères politiques et économiques. Avec des racines idéologiques communes.
Ils et elles étaient quelques dizaines de milliers à défiler contre Donald Trump, samedi, à Washington. Bien loin du demi-million de la Marche des femmes au début de sa première présidence. La « résistance » de 2017 peut-elle se reformer en 2025 ?