Mardi 3 novembre, c’est jour d’élection aux États-Unis. En raison de la pandémie de coronavirus, près de 100 millions d’Américains ont déjà voté. Le président sortant Donald Trump mise sur la stratégie de la tension, son rival démocrate Joe Biden appelle à la mobilisation.
La Pennsylvanie est un État clef qui détermine dans un tiers des cas celui qui sera élu. Joe Biden a fait de son état natal le quartier général de sa campagne. Mais Donald Trump ne s’est pas privé de se rendre sur les terres de son rival. Reportage vidéo.
Même s’il n’y a passé que dix ans, le candidat démocrate utilise fréquemment l’ancienne ville industrielle de Scranton pour s’adresser aux classes laborieuses qui se sont détournées du parti en 2016. Sur place, l’enfant du pays n’a pas que des supporters.
On le sait, l’argent privé coule à flots dans la vie politique américaine. Mais aujourd’hui, les nouvelles figures de la haute bourgeoisie entrent directement en politique pour poursuivre leurs intérêts.
Entretien avec le politiste Franck Gaudichaud, qui revient sur le référendum historique par lequel les Chiliens ont décidé de changer de Constitution, se débarrassant ainsi du texte rédigé sous le régime de Pinochet.
L’Arizona est l’une des surprises de la carte électorale de 2020. État traditionnellement républicain, c’est désormais un « Swing State » qui pourrait porter Joe Biden au pouvoir. Reportage dans les banlieues de Phoenix, où les démocrates gagnent du terrain.
Avec cette nomination à vie, six des neuf juges de la plus haute juridiction des États-Unis sont désormais conservateurs. Trump compte sur eux pour examiner les « fraudes » liées au vote par correspondance, mais la Cour suprême statue aussi sur la protection de l’environnement, le marché du travail, l’immigration, les droits LGBT, les droits des femmes…
Pendant son mandat, le président américain s’est engagé dans une nouvelle guerre froide avec Pékin. Durant la campagne, son rival démocrate a montré sa volonté de poursuivre une politique de confrontation. Pas en cavalier seul, mais en bâtissant un front uni de ses alliés.
Les électeurs chiliens se sont largement prononcés dimanche en faveur d’une réécriture de la Constitution. Ce scrutin était la conséquence des mouvements sociaux qui ont enflammé le pays depuis octobre 2019 et dont les femmes ont été des protagonistes majeures.
Les Chiliens sont appelés dimanche 25 octobre à se prononcer sur le principe d’une nouvelle Constitution. Ce scrutin est la conséquence des mouvements sociaux qui ont enflammé le pays depuis octobre 2019 et dont les femmes ont été des protagonistes majeures.
Sécurité sociale, inégalités raciales, économie, immigration, environnement ont été abordés. Douze jours avant le vote, le président a aussi dépeint son adversaire en politicien de carrière, tandis que le candidat démocrate a dénoncé un président incompétent et corrompu.
Les progressistes ont remporté de nombreuses batailles culturelles ces dernières décennies, mais les résistances sont violentes. En dépit des fureurs réactionnaires, un nouvel « américanisme », attaché aux biens communs, est peut-être en train de s’articuler.
La révolution du fracking a été un des moteurs de l’économie américaine depuis 2008. Mais la bulle est en train d’éclater. Donald Trump promet de soutenir coûte que coûte le secteur pétrolier. Joe Biden veut un plan climat de 2 000 milliards de dollars.
Le vote pour la présidentielle a déjà commencé dans la capitale de l’Amérique noire, Atlanta. Terre de promesse et d’épanouissement pour les Afro-Américains, la ville est déterminée à tourner la page de Trump, malgré les obstacles.
Le candidat du Mouvement vers le socialisme de l’ancien président Evo Morales remporterait l’élection présidentielle en Bolivie dès le premier tour, selon les résultats provisoires. La formation de gauche salue la victoire de la démocratie, après avoir dénoncé un coup d’État l’an dernier.
Le vote des femmes conservatrices fut décisif pour Donald Trump en 2016. Mais ses propos sexistes et sa politique ont aussi provoqué une mobilisation historique des femmes contre lui. Alors que de lourdes menaces pèsent sur le droit à l’avortement, certaines ont manifesté ce week-end contre sa réélection le 3 novembre.