Les termes se bousculent pour caractériser l’envahissement du Capitole, mercredi 6 janvier, par une foule de militants pro-Trump. Mediapart passe en revue les arguments, pour tenter d’apprécier la signification et la gravité de l’événement.
Simples supporteurs du président, conspirationnistes QAnon, militants d’extrême droite, le profil des émeutiers du Capitole commence à émerger aux États-Unis où le FBI enquête désormais pour tenter d’identifier les auteurs des violences.
Si Marine Le Pen, en quête de respectabilité républicaine, s’est démarquée des supporteurs de Trump qui ont envahi le Capitole, une bonne partie de l’extrême droite radicale y a vu un salutaire sursaut populaire.
Depuis des années, Trump annonce la « guerre civile » et a fait de la violence son arme politique. En envahissant le Capitole, ses partisans les plus fanatiques ont mené son projet à bien. Après quatre ans de lâcheté totale, le parti républicain condamne.
La séance de validation des résultats de l’élection présidentielle par le Congrès est une formalité depuis des siècles. Sous Donald Trump, elle a tourné au chaos lorsque ses supporters ont envahi le Capitole. « Notre démocratie vit une agression sans précédent », a dit Joe Biden.
Le président sortant a demandé samedi à un haut responsable de « trouver » les bulletins de vote nécessaires pour annuler sa défaite dans l’État de Géorgie. La révélation de cet appel par le Washington Post suscite la polémique.
Les deux sénatoriales de Géorgie détermineront ce mardi quel parti contrôlera la chambre haute. Une multitude de groupes politiques mobilisent leur camp pour ce scrutin crucial.
L’Argentine est devenue mercredi le quatrième pays d’Amérique latine à légaliser l’interruption volontaire de grossesse, après un vote moins serré que prévu au Sénat. Reportage aux côtés des féministes rassemblées sur la place du Congrès, au cœur de la capitale argentine, au petit matin.
Le Sénat argentin se prononce mardi sur un projet de loi légalisant l’IVG. Dans ce pays où des dizaines de femmes meurent chaque année après des avortements clandestins, des réseaux d’activistes profitent déjà de l’ambiguïté de la loi actuelle pour garantir l’accès à des avortements sans risques.
La future vice-présidente Kamala Harris, qui assume son identité métisse, est devenue l’héroïne des femmes américaines non blanches, en particulier les plus jeunes. En Géorgie, elle est en première ligne de la campagne.
En 2019, près de 3 900 femmes ont été assassinées au Mexique. Des chiffres répétés à longueur de mobilisations, mais trop anonymes. Plusieurs activistes redonnent une identité aux victimes et luttent contre l’engourdissement des esprits face aux statistiques.
Alors que les nouvelles contaminations au Covid-19 atteignent des niveaux records, sur la côte est, en Nouvelle-Angleterre, les professionnels craignent que la pandémie n’aggrave une situation sanitaire et sociale déjà précaire pour les personnes dépendantes aux médicaments ou aux drogues à base d’opium et de ses dérivés.
Tout le monde se prépare à l’arrivée du prochain président démocrate, Joe Biden, y compris les plus fervents alliés de Donald Trump. Comme le chef de file du Parti républicain au Sénat, Mitch McConnell.
À peine Joe Biden sacré vainqueur de la présidentielle, les progressistes, nom donné à la gauche de la gauche aux États-Unis, étaient déjà au travail pour peser sur le futur président et son gouvernement.
La crise politique que le Pérou vient de vivre révèle le déclin d’une génération de politiciens qui ne comprennent pas ce qui se passe dans la rue, ni ce que veulent les manifestants.