États-Unis : une présidentielle aux allures de guerre civile

Après la prise du Capitole, vient l’heure des comptes et de l’enquête

Simples supporteurs du président, conspirationnistes QAnon, militants d’extrême droite, le profil des émeutiers du Capitole commence à émerger aux États-Unis où le FBI enquête désormais pour tenter d’identifier les auteurs des violences.

Patricia Neves

New York (États-Unis).– Parmi ceux qui ont connu Nicholas R., « Nick », un jeune homme identifié comme l’un des assaillants du Capitole, beaucoup ont exprimé leur stupeur sur Facebook. « On vous avait dit qu’il était raciste. » « Il était si fier de la pancarte pro Trump qu’il avait dans son appartement. » Nick venait « régulièrement dans mon magasin, il jouait avec le chat pendant des heures ». « Un gentil gars. » « Un jour il a été vu en train d’enlever une affiche Black Lives Matter. »

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter