À 34 ans, le candidat socialiste, musulman et immigré a été élu mardi 4 novembre, avec plus de 50 % des suffrages, à la tête de la ville la plus importante des États-Unis. Prêt à défier la Maison-Blanche, il veut réveiller le camp démocrate de sa léthargie face à Trump.
Un an après sa défaite à la présidentielle, le Parti démocrate a remporté la mairie de New York et deux États de la côte est, le New Jersey et la Virginie. L’opposition à Donald Trump a bénéficié d’un contexte de paralysie budgétaire et de difficultés économiques.
À 34 ans, Zohran Mamdani triomphe au terme d’un parcours qui l’aura mené de Kampala, capitale de l’Ouganda où il est né, à New York, où il s’est imposé comme un phénomène politique. Alors que Trump s’en prend aux migrants, son histoire s’inscrit dans celles de générations de New-Yorkais venus d’ailleurs.
Il y a un an, Donald Trump était élu pour un second mandat. Neuf mois après son retour à la Maison-Blanche, le 47e président opère un travail de sape de la démocratie états-unienne. Réglant ses comptes avec le passé et cherchant à influencer les élections de mi-mandat en 2026.
La députée new-yorkaise est l’un des principaux soutiens du socialiste Zohran Mamdani, pressenti pour devenir le prochain maire de New York. Mais sept ans après son entrée fracassante au Congrès, l’outsider de 2018 a été accusée d’avoir vendu son âme à l’establishment démocrate.
En 2015 et 2020, la formation de Bernie Sanders avait bénéficié de ses campagnes pour les élections primaires. Aujourd’hui portée par le candidat à la mairie de New York, elle se présente, un an après l’élection de Donald Trump, comme une alternative à un Parti démocrate décrédibilisé.
Plus de 120 personnes ont été tuées lors de raids policiers, mercredi, dans deux favelas. Alors que les élections de 2026 s’approchent, et malgré l’indignation nationale et internationale, les acteurs politiques jouent leur partition au milieu des cadavres.
Depuis l’été, des personnes immigrées, pour la plupart candidates à l’asile, sont arrêtées tous les jours à New York, sous les yeux de leurs enfants, lors de simples rendez-vous administratifs. Une stratégie du choc qui pourrait masquer une érosion plus large de l’État de droit.
Un réseau d’entraide et de résistance s’est mis en place dans la métropole du nord des États-Unis, où la police de l’immigration ICE multiplie les raids et les interpellations dans les quartiers latinos, et terrorise les habitants. Les sifflets préviennent de l’arrivée des agents.
Le parti présidentiel, La liberté avance, a progressé de manière spectaculaire, et infligé un sérieux revers à l’opposition péroniste dans son bastion de Buenos Aires. Passage en revue des facteurs qui ont permis ce succès pour le leader d’extrême droite.
Mécontent d’une publicité canadienne, le président américain a augmenté de 10 % les taxes douanières déjà payées par son voisin. Arrivé en Malaisie pour assister à la signature d’un cessez-le-feu entre le Cambodge et la Thaïlande, il doit rencontrer son homologue chinois pour des négociations commerciales cruciales.
Dimanche 26 octobre, les Argentins vont renouveler un tiers du Sénat et la moitié du Congrès. Affaibli, le gouvernement de Javier Milei bénéficie d’une aide financière exceptionnelle accordée par l’administration Trump, qui s’immisce de façon inédite dans les affaires du pays.
Le reporter salvadorien vivait depuis plus de vingt ans aux États-Unis. Il a été renvoyé dans son pays natal début octobre. Il avait été arrêté en juin alors qu’il couvrait, à Atlanta, la première manifestation de la coalition « No Kings ».
Sous l’effet du traitement de choc ultralibéral infligé au pays depuis deux ans, le « pluriemploi » atteint un record historique et le travail non déclaré explose. Les corps s’usent, les esprits flanchent… À l’heure d’élections législatives cruciales, portraits d’un burn-out national.
Dans le pays andin, la relance économique passera avant l’écologie. Le constat a été confirmé par l’élection, dimanche 19 octobre, d’un nouveau président de centre-droit. Après deux décennies d’un pouvoir de gauche, il l’a emportée contre un candidat encore plus conservateur.
À l’appel de la coalition « No Kings » (« Pas de rois »), des millions d’Américains ont défilé samedi 18 octobre dans tout le pays pour protester contre l’autoritarisme de Donald Trump. À Chicago, le rassemblement a été massif dans une ville où le président états-unien tente de déployer l’armée.