Le discours belliqueux de Donald Trump, qui n’exclut désormais pas des opérations au sol et a autorisé la CIA à intervenir dans le pays caribéen, inquiète les autorités au pouvoir. Il soulève aussi des espoirs dans une partie de la société, faute d’alternance possible.
La gauche sera absente du second tour de l’élection, dimanche 19 octobre. Après avoir profité de l’ère Morales, les Aymaras espèrent consolider leur ascension sociale et penchent désormais vers le centre-droit. Reportage à El Alto, l’un des anciens bastions du Mouvement vers le socialisme.
L’ancien conseiller à la sécurité nationale du président durant le premier mandat, devenu l’un de ses plus féroces critiques, est poursuivi pour avoir divulgué des informations confidentielles. Il dénonce une instrumentalisation de la justice.
Malgré l’opposition des autorités locales, le président des États-Unis veut déployer l’armée dans les deux grandes villes de l’Oregon et de l’Illinois, pour soutenir la répression des sans-papiers. Dans la rue, une opposition s’organise, parfois dans des formes carnavalesques.
Sensation de la vie politique états-unienne, le candidat socialiste à la mairie de New York se rapproche d’une victoire historique, malgré Trump et… le Parti démocrate. Sa force : parler à des milieux populaires, au sein d’une coalition électorale très diverse.
Le comité norvégien du Nobel a choisi María Corina Machado, une opposante historique au régime chaviste, « pour son travail inlassable en faveur des droits démocratiques du peuple vénézuélien et pour sa lutte pour une transition juste et pacifique de la dictature à la démocratie ».
Après la destitution de Dina Boluarte, le Pérou s’est doté d’un nouveau président vendredi, son septième en neuf années. Dans un entretien à Mediapart, l’universitaire franco-péruvienne Tania Romero Barrios revient sur le discrédit de l’État péruvien et les manifestations en cours.
Le professeur à l’université Rutgers, dans le New Jersey, a fait l’objet de menaces de mort après la signature d’un décret par Donald Trump désignant le « mouvement antifa » comme terroriste. En partance pour l’Espagne, il explique sa situation.
Mardi 30 septembre, Donald Trump a tenu des propos inquiétants devant les caciques de l’armée. Après son discours délirant à l’ONU, ils dénotent l’émergence d’un pouvoir politique fascisant, égotique et ploutocratique. Une réalité dont les élites états-uniennes peinent à prendre la mesure.
Depuis minuit, les services fédéraux sont à l’arrêt. Loin de s’inquiéter de ce « shutdown », le président états-unien a décidé d’en faire une arme pour abattre le camp adverse et les derniers pouvoirs qui font obstacle à sa volonté d’un pouvoir sans limites.
Un an après son arrivée au pouvoir, la première présidente du pays continue de tenir la promesse d’une politique sociale forte. Donald Trump, à travers les droits de douane et la fermeture aux migrants, pose néanmoins de sérieux défis au modèle économique de son voisin.
Au moins 17 Vénézuéliens ont été tués en toute illégalité dans des frappes états-uniennes au large des côtes de leur pays. Donald Trump invoque la lutte contre le « narcoterrorisme », alors que le Venezuela mobilise ses forces armées et met en garde contre une éventuelle invasion.
James Comey avait été limogé lors du précédent mandat de Donald Trump, alors que l’agence enquêtait sur d’éventuelles ingérences russes dans la campagne 2016 du candidat républicain. Il est poursuivi pour fausse déclaration et entrave à la justice. « Je n’ai pas peur », réplique Comey.
La gestion violente du président libertarien n’a pas réussi à redresser le pays. Depuis son arrivée au pouvoir, la chute du peso a atteint 75 % face au dollar. À un mois des élections législatives, l’Argentine s’en remet à Donald Trump pour sauver son bilan économique.
Les attaques du pouvoir trumpien contre la liberté d’expression se multiplient. Dernière victime en date, le célèbre animateur de télévision Jimmy Kimmel. Les démocrates crient à la censure et dénoncent l’instrumentalisation de l’assassinat de l’influenceur Charlie Kirk.
La vague d’intimidations et de censure qui déferle sur quiconque rappelle l’extrémisme de Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre, ne tombe pas du ciel. Elle est le fruit d’un projet autoritariste, longuement mûri par Stephen Miller, chef de cabinet adjoint de la Maison-Blanche.