La Bolivie vote dimanche. C’est le deuxième scrutin présidentiel et législatif en un an, après le fiasco de celui de l’an passé, marqué par des soupçons de fraude, des manifestations et le départ en exil du président sortant Evo Morales, dont les partisans ont dénoncé un coup d’État. Les 18-30 ans sont la clé de cette élection.
Il n’y a pas que le vote des bastions post-industriels qui est nécessaire pour changer durablement la politique du pays. La reconquête du Sud, sur une base populaire et « transraciale », est incontournable. Des signes montrent que c’est possible.
C’est l’un des adjectifs préférés du président sortant des États-Unis, qu’il ne réserve pas qu’à Biden, « Joe le cinglé ». Ce mot peut aussi résumer l’état d’une société américaine qui bascule dans un extrémisme enragé, au nom de Dieu et d’un messianisme blanc et dominateur.
À 23 jours de l’élection présidentielle, le philosophe américain Jason Stanley, spécialiste du fascisme, est inquiet de la mainmise du parti républicain sur le système politique américain, qui pourrait aboutir à une reconduction d’un Trump minoritaire en voix. Stanley était l’invité de notre émission « À l’air libre » cette semaine.
Cori Bush sera élue au Congrès américain en novembre. L’ancienne activiste du mouvement de Ferguson contre les violences policières soutenait Bernie Sanders. Elle votera Biden à l'élection présidentielle du 3 novembre. « Trump attise la haine et encourage les racistes. »
La colistière de Joe Biden a dénoncé, mercredi soir lors d’un débat avec le vice-président républicain, la gestion de la pandémie par Donald Trump en évoquant « le plus grand échec de toute administration présidentielle dans l’histoire de notre pays ». Un échange plus courtois que l’affrontement de la semaine dernière entre Donald Trump et Joe Biden.
Les banlieues pavillonnaires qui entourent les centres-villes sont devenues la métaphore du mode de vie américain. Leur défense, endossée par les deux candidats à la présidentielle, entre en contradiction avec une politique écologique adaptée aux temps présents.
Les groupes suprémacistes blancs ont profité du mandat de Donald Trump et des réseaux sociaux pour prospérer. Parmi eux les « Proud Boys » (Hommes fiers) que le président républicain courtise.
Le président américain n’a cessé de minimiser l’étendue de la pandémie de coronavirus et réfuté les critiques sur sa gestion catastrophique de la crise sanitaire. Vendredi, il a annoncé avoir été testé positif avant d’être admis à l’hôpital « pour quelques jours ». Un nouveau rebondissement dans la campagne électorale, alors qu’il lutte pour sa réélection.
Elle fait plus de 200 kilomètres de long et relie des électorats très divers, entre Tampa et Daytona Beach. Mediapart a voyagé le long de l’autoroute I-4, zone de Floride déterminante dans toute présidentielle, pour prendre le pouls d’une Amérique qui s’interroge sur l’avenir.
Le premier des trois débats télévisés devant opposer Donald Trump à Joe Biden avant l’élection du 3 novembre s’est déroulé à 3 heures (françaises) du matin, mercredi 30 septembre. Le démocrate fut livide et le républicain monstrueux.
Le parti démocrate se réfugie dans un front anti-Trump, percevant sa présidence comme une aberration. Au risque de conserver sa méfiance envers les ébullitions populaires qui remettent en cause les structures de pouvoir de la société étasunienne.
Outre l’Amazonie, qui brûle encore plus que l’année dernière, la région du Pantanal (sud-ouest du pays) est particulièrement touchée par les incendies. La conséquence d’une sécheresse exceptionnelle et de la politique destructrice du président Jair Bolsonaro.
Il y a quatre ans, Bakersfield, dans le comté californien de Kern, avait voté majoritairement pour le candidat républicain. Depuis plusieurs semaines, la ville est confrontée à la pollution et aux immenses incendies qui se déclenchent à proximité. Mais ce qui intéresse les partisans de Trump, c’est l’emploi, la religion et les armes.
Le président américain pense avoir trouvé l’arme fatale contre son rival démocrate Joe Biden : un vaccin anti-SARS-CoV-2 avant le 3 novembre, jour de l’élection. Quitte à vouloir accélérer les procédures et faire pression sur l’administration.