Alors que la Bolivie est dirigée depuis huit mois par un gouvernement intérimaire, non élu, le pays vit une crise sanitaire sans précédent et les autorités semblent dépassées. La colère sociale augmente, l’économie est aux abois, et l’exécutif prend le parti de la fermeté.
Depuis quelques semaines, des milliers de manifestants se rassemblent quotidiennement dans cette grande ville de la côte ouest des États-Unis pour protester contre la présence de la police fédérale, envoyée par le président Donald Trump afin de « rétablir l’ordre ».
En perte de vitesse face à son rival démocrate Joe Biden à la présidentielle de novembre, le président américain tente de criminaliser le mouvement de protestation qui a surgi après le meurtre de l’Afro-Américain George Floyd il y a près de deux mois.
En une vingtaine d’années, l’armée colombienne a tué au moins 6 000 civils pour gonfler les chiffres de sa politique antiterroriste. Depuis les accords de paix de 2016, les langues commencent à se délier mais les crimes d’État continuent.
Buenos Aires et sa région connaissent un des confinements les plus longs du monde : près de quatre mois. Si cet enfermement provoque une dégradation de la santé mentale, les autorités ne semblent pas en avoir pris la mesure.
Donald Trump, en chute dans les sondages depuis le printemps 2020 après sa gestion catastrophique de la pandémie, s’est séparé de son directeur de campagne Brad Parscale quatre mois avant l’élection de novembre. Au centre du système Trump, il a été celui qui a tout misé sur le numérique et la puissance de Facebook dans la campagne présidentielle de 2016.
Du pionnier Arthur Friedenreich, premier footballeur noir admis en sélection nationale, aux soulèvements des supporters ultras contre la Coupe de monde en 2014 ou plus récemment contre Jair Bolsonaro, l’histoire du futebol est intimement liée à la volonté d’émancipation et de reconnaissance des descendants d’esclaves.
Alors que la propagation du virus bat son plein aux États-Unis, le président américain accuse l’Organisation mondiale de la santé de ne pas avoir été à la hauteur et de favoriser la Chine.
Joël Charbit et Gwenola Ricordeau travaillent tous deux sur le système pénal. Dans un entretien à Mediapart, ils reviennent sur l’histoire du mouvement abolitionniste, qui souhaite en finir avec la prison, les tribunaux et la police, et les effets produits par le meurtre de George Floyd.
Depuis la mort de George Floyd, les appels à couper les budgets de la police, voire à supprimer les forces de l’ordre, ont trouvé un écho dans les mairies américaines.
Le livre de John Bolton publié à grand bruit le 23 juin, The Room Where It Happened, est une bombe à exploser dans les coins. L’auteur voulait dézinguer Trump au nom de l’Amérique : il discrédite l’Amérique sous prétexte de Trump.
Le coronavirus, qui ne donne pas de signes de répit, renforce l’inaction des autorités, au grand dam des familles des 61 000 disparus depuis 2006. Quelque 37 000 dépouilles sans identité reposent dans les fosses communes et les morgues du pays.
Donald Trump a perdu la main depuis l’assassinat de George Floyd, le 25 mai dernier. Il risque maintenant de perdre la partie tant tout semble se liguer contre lui. Ses revers et sa gestion chaotique pourraient ouvrir les yeux des fanatiques.
Face à la pression et les polémiques, les dirigeants de la ligue professionnelle (NFL) opèrent une volte-face. Le joueur Colin Kaepernick, paria depuis 2016 pour avoir protesté en mettant un genou à terre, pourrait être réhabilité.
Avec environ 350 000 hectares de forêt disparus en 2018, la Bolivie appartient au groupe de tête des pays qui déforestent le plus au monde. Les premiers responsables sont l’agriculture intensive et l’élevage. Et aussi la coca.