Après sa victoire aux élections, le premier ministre Mark Carney se rend à la Maison-Blanche, mardi 6 mai, où il doit rencontrer Donald Trump. Un premier test pour celui qui s’est présenté comme le plus apte à résister au président des États-Unis et à ses projets d’annexer le Canada.
La frénésie de mesures prises par Donald Trump depuis son retour au pouvoir, à l’échelle nationale comme internationale, interroge l’un des principaux piliers de l’identité américaine : son pouvoir d’influence qui faisait jusqu’ici consensus, à gauche comme à droite.
Le président des États-Unis a choisi ce proche ayant fait fortune dans l’immobilier pour mener sa diplomatie tous azimuts. Son nom circule désormais pour devenir son prochain conseiller à la sécurité nationale. Beaucoup raillent son inexpérience et anticipent des échecs cinglants. Le problème pourrait être ailleurs.
Le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, Mike Waltz, fragilisé par l’affaire des plans militaires partagés par mégarde, quitte son poste. Un premier départ de premier plan dans la garde rapprochée du président états-unien depuis son retour au pouvoir.
La croissance du PIB s’est brusquement stoppée au premier trimestre, avec un recul de 0,3 % en rythme annuel. Le commerce extérieur s’est fortement dégradé, alors même que les importateurs ont reconstitué leurs stocks. Le risque de récession est réel.
Après cent jours émaillés de scandales et de revirements, Donald Trump fait-il encore recette ? Dans le comté « baromètre » de Northampton, en Pennsylvanie, certains de ses électeurs sont nerveux pour leur portefeuille, mais ne regrettent pas leur choix.
Le Parti libéral mené par le premier ministre Mark Carney a remporté lundi les élections fédérales au Canada, devant les conservateurs, mais sans obtenir de majorité au Parlement. Malgré leur défaite, les formations de gauche, le Nouveau Parti démocratique et le Parti vert, pourraient monnayer leur soutien.
Marci Shore, historienne spécialiste de la mémoire du XXe siècle en Europe de l’Est, enseignait à l’université Yale, aux États-Unis. Critique de Donald Trump, elle s’est exilée en raison du climat politique dans son pays. Rencontre à Toronto, où elle vit désormais.
Avec son livre « Le Cas Trump », l’essayiste canadien Alain Roy dresse un portrait dévastateur du président états-unien. Avec la volonté de parler du fond et non des controverses suscitées en permanence par le principal intéressé pour éviter qu’on s’y intéresse.
Les menaces du président états-unien contre son voisin ont dominé les débats de la campagne pour les élections fédérales. Lundi 28 avril, le premier ministre libéral Mark Carney, qui a succédé à Justin Trudeau, tentera de profiter du nationalisme ambiant.
Depuis la mi-mars, 252 Vénézuéliens ont été expulsés au Salvador par l’administration Trump et placés dans une prison de haute sécurité. La plupart n’ont pas de casier judiciaire, et aucun n’a été jugé coupable d’appartenir à une quelconque organisation criminelle.
La guerre douanière déclenchée par Donald Trump menace une économie très dépendante des États-Unis, et déjà très affaiblie depuis cinq ans. À l’issue des élections parlementaires du 28 avril, le défi du prochain gouvernement sera de définir un nouveau modèle.
Dans la Villa 21-24, un bidonville de Buenos Aires où François avait ses habitudes, l’annonce de la mort du souverain pontife, emporté par un AVC le lundi de Pâques, a provoqué une vive émotion.
La plus haute instance judiciaire états-unienne a empêché l’expulsion vers le Salvador de migrants vénézuéliens accusés par l’administration d’être membres de gangs. Un Salvadorien renvoyé dans son pays en raison d’une « erreur administrative » est devenu le symbole du mépris de Donald Trump pour l’État de droit.
La guerre commerciale avec la Chine pourrait frapper de plein fouet une base électorale jusqu’ici restée fidèle à Donald Trump : les agriculteurs. En Pennsylvanie, grand État clef du nord-est des États-Unis, certains ne cachent plus leur malaise.
Il y a trente ans, Timothy McVeigh faisait exploser un camion bourré d’explosifs devant un immeuble des services fédéraux, faisant 168 morts et des centaines de blessés. Aujourd’hui, les idées racistes et complotistes qui ont poussé le terroriste à agir irriguent le débat public, jusqu’à la Maison-Blanche.