Amériques

35 ans après, le traumatisme d’une communauté autochtone réprimée par l’armée canadienne

En 1990, 4 500 militaires canadiens ont combattu une résistance organisée par des Mohawks, dans une communauté située à une heure de Montréal. Aujourd’hui encore, les conséquences sont vives : incursion du crime organisé, absence de leadership politique et traumatisme intergénérationnel...

Delphine Jung

Montréal (Québec, Canada).– Le 11 juillet 1990, des agents de la Sûreté du Québec, la police provinciale, se rendent à Kanehsatà:ke, petite communauté mohawk, située à environ une heure de Montréal, collée à la ville d’Oka. Le but de l’opération : déloger les Mohawks qui ont érigé une série de barricades dans leur territoire depuis plusieurs mois.

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