Début juin, toute une équipe du personnel paramédical de l’hôpital Lariboisière à Paris s’est mise en arrêt maladie dans le contexte de crise qui frappe les urgences des hôpitaux publics depuis le 18 mars. « Un dévoiement de l’arrêt maladie », selon Agnès Buzyn, ministre de la santé, qui « entraîne une surcharge de travail » pour le reste du personnel. Nous avons rencontré des infirmiers, des infirmières et des aides-soignantes de cette équipe afin qu’ils nous livrent leur lecture de cette situation.
Barbara Coué, 37 ans, infirmière à l’hôpital Lariboisière depuis onze ans, en arrêt maladie depuis le mois de mai. « J’ai un problème à la colonne vertébrale. L’IRM a révélé que j’avais les disques entre mes petites vertèbres abîmés. C’est dû notamment à la manutention des personnes. Quand tu as des personnes âgées lourdes, que tu dois te contorsionner pour les prendre en charge, cela abîme. Une nuit, je vais pour accrocher une perfusion en hauteur et je ne pouvais plus lever le bras au-dessus de la ligne des épaules… Pousser des brancards qui font le double, voire le triple de mon poids avec des gens dessus, quand t’es toute seule, ça craque. Je n’étais plus capable de travailler. Cela fait deux ans que j’ai ce problème, je me disais que ça allait passer, que ce n’était pas bien grave. Et que si je prenais un arrêt maladie, il y aurait automatiquement plus de travail pour les autres. Je n'avais pas envie de mettre mes collègues en difficulté. »
Sous prétexte d’accroître la « mobilité interne » au ministère des affaires étrangères, la réforme prévue par Emmanuel Macron permettra d’offrir des postes d’ambassadeur à des amis politiques ou des cadres du monde des affaires qui ont rendu des services. Tout en réglant son compte à un corps diplomatique que l’Élysée déteste.
L’enquête sur l’interview arrangée de Ziad Takieddine révèle les liens de plusieurs mis en cause avec le clan Sarkozy et leur volonté de « sauver » l’ancien président, mais aussi ses anciens collaborateurs, Brice Hortefeux et Thierry Gaubert, également mis en examen dans l’affaire libyenne.
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’aménagement de peine, par exemple le bracelet électronique, prononcé dès le jugement, est une possibilité qui n’avait jamais décollé avant 2020. Mais à Marseille, la nouvelle réforme de la justice et la volonté d’une poignée de magistrats ont inversé la tendance. Reportage.
par
Feriel Alouti
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