Irak : à Bassora, les crises climatique et politique empoisonnent la population
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On l’appelait autrefois la « Venise du Moyen-Orient ». Confrontée aujourd’hui au réchauffement climatique, aux barrages des pays frontaliers (la Turquie et l’Iran) et à l’incurie gouvernementale, la province irakienne de Bassora lutte contre un très grave déficit hydrique. La crise sanitaire de l’été 2018, durant laquelle près de 118 000 personnes ont été empoisonnées par l’eau, n’a pas suffi à renverser la situation.
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Sadak Souici
Bassora (Irak), le 29 octobre 2021. Adnan Ahmed, un agriculteur de la banlieue de Bassora, irrigue ses champs avec une eau pestilentielle pompée dans les canaux pollués de la ville. « Je suis la dernière génération à vivre sur cette terre », prophétise-t-il devant les rares arbres fruitiers encore debout.
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