Le centre d’entraînement du bataillon Kastous-Kalinowski se trouve dans la banlieue ouest de Kyiv. Nommé en hommage au chef d’une insurrection biélorusse contre la Russie dans les années 1860, cette unité participe à la guerre en Ukraine grâce à l’impulsion d’un noyau dur de Biélorusses, pour la plupart engagés au Donbass depuis 2015. Incorporé à la Légion internationale ukrainienne et fort de plusieurs centaines de membres, ce bataillon combat l’armée russe aux côtés des Ukrainiens. Pour la majorité de ces volontaires, cet engagement n’est qu’un prélude à la libération du Bélarus.
Le 30 avril 2022, banlieue de Kyiv (Ukraine). Les uniformes des membres du bataillon proviennent d’un peu partout, il n’existe pas vraiment d’unité. De même, chacun est libre d’apposer les blasons et emblèmes de son choix. Un sigle remporte un large consensus, et est devenu l’emblème officiel du bataillon: le Pahonie, qui fut le blason officiel du grand-duché de Lituanie ainsi que celui du Bélarus en 1918 puis bien plus tard, en 1991, à l’occasion des éphémères indépendances du pays. Le Pahonie biélorusse diffère légèrement du Vyst lituanien, mais l’essentiel reste identique: un guerrier conquérant chevauchant un cheval cabré, épée et bouclier à la main. Au Bélarus, le Pahonie est désormais interdit, symbole de l’opposition au pouvoir d’Alexandre Loukachenko, à la tête du pays depuis 1994.
Dans un jugement du 6 juillet 2022, le tribunal de Nanterre a condamné l’État pour sa tentative de perquisition des locaux de Mediapart du 4 février 2019, la jugeant « ni nécessaire dans une société démocratique ni proportionnée à l’objectif poursuivi ». Le jugement, très sévère pour le parquet de Paris, consacre aussi la protection des sources.
La première ministre a prononcé, mercredi 6 juillet, sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale. Face aux députés, elle a tenté de tracer les contours d’un quinquennat du « compromis », sans rien céder sur le fond du programme d’Emmanuel Macron.
Les deux forces d'opposition ont fait vivre une séance mouvementée à Élisabeth Borne qui prononçait, mercredi 6 juillet, son discours de politique générale. La gauche a déposé une motion de censure. La droite et l’extrême droite ont annoncé qu’elles ne la voteront pas.
La nomination de François Braun au chevet d’un système de santé aux multiples défaillances est plus qu’un symbole. Ce médecin de terrain, formé dans les déserts médicaux, est aguerri aux crises sanitaires. Mais il laisse, à Metz, un service d’urgences en grandes difficultés.
par
Caroline Coq-Chodorge
et Rozenn Le Saint
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