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Centre socio-culturel de l’Esplanade, Strasbourg (Bas-Rhin), 10 juin 2022. Alice, 23 ans, est entrée au Planning familial de Strasbourg quand elle avait 15 ans. Au lycée, elle fonde un club féministe et organise des séances de prévention. « On échangeait sur le consentement sexuel. C’était un vrai dialogue ! » À 16 ans, elle rejoint le conseil d’administration national, où elle représente les jeunes militant·e·s et au niveau local, elle devient animatrice de prévention. « C’était hyper-intéressant d’aller dans les écoles, de parler à des jeunes de mon âge, d’être dans une approche de pair à pair. » Alice a apprécié le terrain en tant qu’éducatrice à la vie affective et sexuelle. « Je faisais des entretiens individuels, des animations au niveau local. Ça s’est chevauché avec le début de mon mandat au bureau national. Être en contact avec le public me permettait de nourrir mon plaidoyer avec des témoignages concrets. C’était vraiment très complémentaire, du terrain à l’état pur ! »
À 18 ans, elle est élue au bureau européen et international, où elle participe à la réforme de la gouvernance des fédérations, à la construction des plaidoyers communs pour la mobilisation sur le droit à l’avortement, à la création de ponts avec l’Europe, à la mobilisation de fonds, au travail avec les donateurs sur les actions à mettre en place. « Le Planning familial français est un planning extrêmement militant comparé à d’autres, plus institutionnels. C’était très intéressant de pouvoir partager notre pratique et de se nourrir des stratégies politiques d’autres pays. » Élue en 2020 au bureau national, elle arrive bientôt à la fin de son mandat. « Je suis très fière d’avoir engendré une dynamique avec le programme jeune. »
Le Planning familial, des générations de militantes engagées
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27 juillet 2022 à 13h12