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Les rêves brisés des jeunes Afghanes : « Personne ne devrait marcher sur les droits des autres à exister »

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À Kaboul, les adolescentes, privées d’accès au lycée par les talibans, passent la majeure partie de leur temps à la maison. Elles lisent, travaillent dans des ateliers de couture ou aident leurs mères dans les tâches ménagères. Elles posent ici dans leurs vêtements préférés et racontent leur quotidien et leurs aspirations.

Élise Blanchard

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    © Élise Blanchard

    Deux sœurs posent dans la cour de leur maison à Kaboul, le 18 octobre 2024. L’aînée, en rouge, a 16 ans. Depuis la mort de leur père, elle tente de subvenir aux besoins de sa famille. Elle a choisi le pseudonyme « Celle qui ne perdra pas espoir » : « La plupart du temps, je cherche du travail, j’étudie avec les livres que j’ai, et j’aide ma mère dans les tâches ménagères. Mon rêve aujourd’hui, c’est de trouver un emploi. N’importe lequel. »

    La pauvreté est l’un des problèmes les plus cités par les jeunes Afghanes rencontrées à Kaboul. Dans le cas de ces deux sœurs, la situation est critique : leur mère, malade, est incapable de travailler. Elles ont, un temps, mendié devant les boulangeries, avant que cela ne leur soit interdit.

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