Depuis 2015, à Tournon-d’Agenais, une soixantaine de personnes tentent d’inventer une alternative économique au système actuel. Plus qu’un écolieu, c’est un écosystème coopératif avec toute sa complexité que les acteurs de Tera rêvent de mettre en place. Trois grandes lignes se dégagent : une production agricole écologique, une monnaie locale et surtout la mise en place d’un revenu d’autonomie attribué à chacun « de la naissance à la mort ».
Masquières (Lot-et-Garonne), ferme de Lartel, le 18 juillet. Tera est l’acronyme de «Tous ensemble vers un revenu d’autonomie ». Pour l’instant, l’expérience se décline en trois lieux distants d’une dizaine de kilomètres.
D’abord la ferme de Lartel à Masquières (non loin du parc naturel des Causses du Quercy), lieu historique du projet, une ferme de 12 hectares offerte par un généreux sympathisant (qui a pris soin de stipuler dans le contrat qu’en cas de « crash global » de la société, il voulait y être recueilli). C’est le cœur névralgique de Tera, là où tout (ou presque) se passe : maraîchage, culture de la spiruline, permaculture, apiculture, cuisine, boulangerie, menuiserie, sans oublier l’accueil des visiteurs (photo) qui viennent certains week-ends afin de comprendre le projet et éventuellement s’en inspirer pour l’essaimer.
Mais contrairement à un écolieu classique où les participants résident sur place, personne n’habite sur la ferme qui ne sert qu’à la production, les gens de Tera résidant généralement dans le village voisin de Tournon-d’Agenais où se trouvent aussi les bureaux et l’administration de la structure ainsi que l’épicerie ouverte en juin dernier.
Troisième et dernière place du projet, le futur quartier rural de Trentels, un village voisin, qui devrait concentrer 9 millions d’euros d’investissement afin de bâtir une écoconstruction bois et paille et créer de l’activité et de l’habitat pour trente personnes. Le terrain de quatre hectares est déjà acheté, reste à construire.
Le gouvernement a confirmé une série de mesures pour soutenir le pouvoir d’achat des fonctionnaires, des retraités et des bénéficiaires de prestations sociales. Mais ces décisions ne permettent pas de couvrir la hausse des prix et cachent une volonté de faire payer aux plus fragiles le coût de l’inflation.
Depuis plusieurs mois, des mouvements sociaux agitent le monde des assurances où les négociations salariales sont tendues, au niveau des entreprises comme de la branche professionnelle. Les salariés réclament un juste partage des bénéfices, dans un secteur en bonne santé.
Les députés ont voté mercredi la répartition des postes de gouvernance de l’Assemblée nationale, offrant deux vice-présidences au parti de Marine Le Pen. Privée de la questure qu’elle convoitait, La France insoumise a dénoncé les « magouilles » de la majorité, qu’elle accuse d’avoir pactisé avec la droite et l’extrême droite.
par
Pauline Graulle,
Christophe Gueugneau
et Ilyes Ramdani
Damien Abad est visé par une enquête pour « tentative de viol », ouverte ce mercredi par le parquet de Paris. Questionné par BFMTV sur le témoignage de la plaignante, l’avocat du ministre a affirmé que son client ne la connaissait « absolument pas », ne sachant pas de « qui il s’agit ». Ce que contredisent plusieurs éléments obtenus par Mediapart. Contacté, Me Benoît Chabert revient sur ses propos.
par
Marine Turchi
Directeur de la publication : Edwy Plenel
Direction éditoriale : Stéphane Alliès et Carine Fouteau
Le journal MEDIAPART est édité par la Société Editrice de Mediapart (SAS).
Durée de la société : quatre-vingt-dix-neuf ans à compter du 24 octobre 2007.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.