Pour retrouver le «sens du travail», Loïc a lâché le son pour l’orge

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Comment concilier nécessité de travailler et envie d’avoir un emploi porteur de valeurs essentielles pour soi ? Le photographe Patrick Artinian a suivi quelques personnes prises dans cette problématique. Aujourd’hui, Loïc Alexandre, 42 ans. Durant dix ans, il a été ingénieur du son. Mais les conditions de travail, qui l’obligeaient à « bâcler son boulot », l’ont détourné de cette passion. Depuis neuf ans, surfant sur la vague des microbrasseries dont le nombre a doublé en France en cinq ans, il fabrique une bière bio qu’il commercialise autour de Villefranche-sur-Saône.

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  1. PATRICK ARTINIAN

    Du 23 au 25 janvier, Saint-Cyr-le-Chatoux (69). Au pays du vin, la bière fait figure de parent pauvre. Pourtant, depuis une vingtaine d’années, la consommation en France ne cesse d’augmenter et les brasseries artisanales et régionales se multiplient. On en compte aujourd’hui plus de 800 réparties sur le territoire, des gros brasseurs industriels jusqu’aux plus petites microbrasseries comme celle de Loïc Alexandre, qui produit, seul derrière ses cuves, 40 000 litres de bière par an. On consomme en France chaque année deux milliards de litres de bière, soit 30 litres par personne, bien loin derrière la République tchèque (144 litres), l’Allemagne (107 litres) ou l’Autriche (104 litres).

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