A Saint-Pierre-et-Miquelon, des ados dans un microcosme
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Sur cet archipel, la misère et la délinquance sont invisibles, pour ne pas dire inexistantes. On se sent surprotégé, mais l’ennui vient vite. Tout le monde se connaît, l’insularité est intense. Certains parlent de prison dorée. Pourtant, le déracinement semble inévitable. Quasiment tous les nouveaux bacheliers devront quitter l’archipel pour poursuivre leurs études. La moitié d’entre eux choisiront d’aller au Canada voisin. Patrice Terraz poursuit là son travail sur les jeunes Français ultramarins.
21 janvier 2020. Amalia, en première au lycée Émile-Letournel, est devant sa maison nouvellement repeinte. Saint-Pierre compte un peu moins de 6 000 habitants regroupés sur un « caillou » de 25 km2. Les maisons colorées sont une particularité de l’archipel.
Ancien département d’outre-mer, Saint-Pierre-et-Miquelon est devenu en 1976 une collectivité d’outre-mer (statut que partagent aussi La Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française…). L’archipel, situé au sud de l’île canadienne de Terre-Neuve, est composé de deux îles principales : Saint-Pierre, la plus petite (au sud) recense 86 % de la population, et Miquelon constituée de trois presqu’îles. D’autres petites îles et îlots non habités font partie de l’archipel qui, au total, s’étend sur 242 km2. C’est l’un des sept territoires français en Amérique (avec la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et Clipperton) et le seul en Amérique du Nord. Au 1er janvier 2017, l’Insee dénombrait 641 habitants à Miquelon-Langlade et 5 633 habitants à Saint-Pierre.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Pour la majorité présidentielle et certains commentateurs zélés, Emmanuel Macron a adressé un « signal à la gauche » en nommant Élisabeth Borne à Matignon. Un tour de passe-passe qui prêterait à sourire s’il ne révélait pas la décomposition du champ politique orchestrée par le chef de l’État.
Trois semaines après sa réélection, Emmanuel Macron a décidé de nommer Élisabeth Borne comme première ministre. À défaut d’élan ou de signal politique, le chef de l’État a opté pour un profil loyal, technique et discret, dans la veine de son premier quinquennat.
L’assemblée générale du groupe de télécommunications doit approuver le 19 mai la nomination de Jacques Aschenbroich comme président d’Orange. Choisi par l’Élysée, le président de Valeo ne connaît pas le monde des télécoms. Tout cela au moment où cette industrie est en pleine révolution.
par
Martine Orange
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