Le procès de l’animateur, qui n’a pas comparu devant le tribunal, a été renvoyé au 9 janvier 2025. Son absence a été justifiée par sa « fragilité psychologique » et le « lynchage médiatique » dont il ferait l’objet. Les parties civiles ont critiqué des « méthodes dilatoires » et son « manque de courage ».
Onze mois après les révélations de Mediapart, l’animateur sera jugé le 28 août pour violences conjugales exercées sur plusieurs de ses ex-compagnes. Face aux témoignages, il n’a cessé de dénoncer des accusations « fantaisistes ». Et peut compter sur le soutien indéfectible de M6.
Jean-Michel Di Falco, qui célébrera samedi 24 août la messe des obsèques de l’acteur, fait l’objet depuis vingt-trois ans d’accusations d’agressions sexuelles, éteintes au pénal à cause de leur ancienneté mais relancées par une interminable procédure civile. Cette voie peu empruntée ouvre des horizons aux victimes de violences sexuelles.
Animateur télé vedette, businessman accompli, homme de théâtre : rien ne semblait devoir résister à Stéphane Plaza, machine à cash de M6. Mais en dehors des plateaux, l’homme présente un tout autre visage. Sarah Brethes raconte comment elle a enquêté sur des violences conjugales que son employeur a tenté de minimiser. Stéphane Plaza a été condamné à 12 mois de prison avec sursis le 18 février 2025.
Trois ex-salariées ont déposé plainte à Toulouse en mars 2023 contre Umeshu Lovers. L’entreprise et son directeur artistique, Sylvain Sarrailh, sont visés. Ces derniers démentent toutes les accusations. Une information judiciaire est en cours.
Une ex-compagne et collaboratrice de l’animateur, qui sera jugé le 28 août pour violences conjugales, a réclamé le retrait d’une attestation écrite pour sa défense, se disant victime de « manipulation » et de « violences psychologiques ». Stéphane Plaza réplique avoir déposé plainte contre elle, notamment pour harcèlement.
Cinq ans après les révélations de Mediapart, le cinéaste est renvoyé les 9 et 10 décembre devant le tribunal correctionnel pour des agressions sexuelles aggravées sur Adèle Haenel quand elle était mineure. Évoquant un « chemin douloureux et inlassable pour obtenir justice », l’actrice a exprimé son « émotion ». Christophe Ruggia, lui, conteste les faits dénoncés.
Après avoir dénoncé les violences sexuelles subies dans le cadre de sa formation, notamment de la part du coureur Jimmy Gressier, en lice aux JO, Claire Palou a abandonné l’athlétisme. L’ancienne spécialiste du demi-fond pointe l’incurie des instances face à un problème systémique.
Cinq femmes qui l’accusent de viol veulent faire reconnaître la « sérialité » des faits reprochés pour échapper à la prescription. Le parquet de Nanterre a ouvert de nouvelles informations judiciaires contre l’ancien présentateur vedette de TF1 et désigné deux juges d’instruction.
Le ministère de la justice recommande désormais d’enquêter à la suite des plaintes pour violences sexuelles sur mineurs, même si les faits sont apparemment prescrits. Objectifs : briser le silence et retrouver des victimes plus récentes. Mais les moyens ne suivent pas.
Véronique Margron, présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France, a recueilli le témoignage de la première femme qui a accusé l’abbé Pierre d’agression sexuelle. Elle revient sur cette affaire qui provoque un séisme, et sur l’omerta qui perdure.
En révélant l’enquête interne mettant en cause son fondateur iconique, Emmaüs et la Fondation Abbé-Pierre mènent un travail exemplaire, en dépit des dénis passés. Le monde du sport est lui aussi traversé de vents contraires.
Dix-sept ans après la mort du religieux, une enquête commandée par Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre révèle les témoignages de sept femmes, dont une mineure, qui accusent le célèbre prêtre de violences sexuelles. Ce rapport montre aussi que ses comportements étaient connus de longue date.
Deux mois après la publication d’une enquête de Mediapart révélant une lettre et les témoignages de huit salariées du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE), l’ancienne journaliste a été démise de ses fonctions et remplacée par l’ex-ministre macroniste Bérangère Couillard.
En novembre 2023, le maire divers gauche de Longlaville, Hamdi Toudma, a été condamné à six mois de prison avec sursis pour des violences sur son épouse qu’il a reconnues. Ses trois adjointes réclament en vain sa démission.
Protocoles et outils construits sur le tard, dispositifs de prise en charge sous-dimensionnés, formation minimale... Le protocole de prévention semble insuffisant, alors que le risque d’agression est élevé pendant les Jeux olympiques.