Dans une enquête conjointe de Mediapart et de Cheek, six femmes décrivent des faits de harcèlement sexuel et d’agression sexuelle. Le comédien et animateur ne se « reconnaît pas » dans ces accusations et présente « toutes [s]es excuses ».
Selon nos informations, une troisième plainte pour viol a été déposée mardi pour des faits qui auraient eu lieu en 2017. Mediapart a recueilli le témoignage de cette jeune femme ainsi que celui d’une autre plaignante, qui s’exprime pour la première fois. Le chanteur affirme « ne pas avoir commis de viol ».
Accusé de violences sexuelles par trois femmes, le député de la majorité a été mis en examen pour tentative de viol sur l’une d’elles, et placé sous le statut de témoin assisté pour les deux autres, qui l’accusent de viol. Mediapart avait révélé ces trois témoignages en mai 2022.
D’après les informations de Mediapart, une femme a porté plainte en novembre 2019 pour agression sexuelle. Le parquet de Paris confirme l’ouverture d’une enquête. Seb Mellia, qui conteste tous les faits reprochés, est ciblé par de nombreux témoignages.
Depuis plusieurs jours, certains médias, y compris sérieux, évoquent l’existence d’une supposée « liste » d’auteurs présumés de violences sexuelles, que Mediapart s’apprêterait à publier. C’est faux, évidemment. À la veille de l’ouverture du Festival de Cannes, le spectacle médiatique est pathétique.
Sept hommes comparaissent, lundi 13 mai à Paris, pour des relations sexuelles tarifées avec une adolescente de 15 ans, embarquée dans le chaos du proxénétisme de jeunes filles mineures, où les bourreaux peuvent aussi être victimes. Un seul client est poursuivi pour viol.
Les dessins devaient avoir disparu des hôpitaux au 1er janvier 2024, mais la résistance se poursuit. Pour les féministes, ces peintures perpétuent la culture du viol et l’impunité des auteurs de violences sexistes et sexuelles sur des collègues ou des patients.
Après nos révélations sur les accusations de propos discriminatoires et de harcèlement moral visant la présidente du HCE Sylvie-Pierre Brossolette, une enquête a été confiée à l’Inspection générale des affaires sociales, selon nos informations.
À l’issue de sa garde à vue lundi 29 avril, l’acteur est renvoyé devant le tribunal correctionnel en octobre prochain. Il sera jugé pour des agressions sexuelles dont l’accusent deux femmes sur le tournage du film « Les Volets verts », en 2021.
Mediapart a recueilli plus de cent témoignages sur le monde du stand-up et de l’humour. Ils dépeignent un climat sexiste qui serait le terreau de multiples agressions. Analyse d’un système, alors que l’omerta se fissure.
Visée par des collages l’accusant de protéger des agresseurs, l’École nationale d’administration pénitentiaire déploie beaucoup d’énergie pour faire taire les accusations. Les victimes, elles, regrettent de n’être pas assez protégées. Voire d’être soupçonnées.
L’inceste, « tabou des tabous » ? Depuis plusieurs mois, dans un mouvement inédit, des femmes célèbres disent publiquement en avoir été victimes, emboîtant le pas aux milliers d’anonymes qui ont témoigné auprès de la Commission inceste. Mais la réponse et la volonté politiques restent indigentes.
Une femme a déposé plainte vendredi pour « viols » et « agressions sexuelles » contre le célèbre psychanalyste rencontré en 1998 alors qu’elle avait 19 ans, selon les informations de Mediapart. Avec cette procédure, son avocate espère rouvrir le débat sur la « prescription glissante ».
Une représentante syndicale à la mairie d’Orléans a déposé plainte le 22 mars contre deux camarades pour « harcèlement moral » et « outrage sexiste et sexuel ». Après des signalements, elle et un collègue avaient été exclus de leur section. Interrogée par Mediapart, la confédération vient de lancer une enquête.
En mars 2023, une syndicaliste des Caisses d’épargne a dénoncé une agression de la part d’un camarade. Celui-ci, qui dément, n’a pas été exclu. Son accusatrice a ensuite été écartée après un conflit interne sur un autre sujet. Solidaires devrait créer cet été une cellule spécialisée.
L’auteur a comparu jeudi à Paris pour avoir notamment écrit en 2020 dans un forum de discussion en ligne que « tous les auteurs » des éditions La Fabrique « étaient passés » sur l’historienne Ludivine Bantigny. Elle avait déposé plainte contre lui, comme l’association Chiennes de garde.