L’association Itinéraires, à Caen, qui oriente des victimes de violences conjugales vers des structures adaptées, s’alarme de ne plus pouvoir faire son travail. La première semaine d’avril, elle a dû refuser cinq femmes. La directrice du 115 confirme cette tension.
Pour la première fois, cinq femmes racontent comment l’industrie pornographique les a broyées. Parmi des dizaines d’autres, elles sont plaignantes dans les deux plus grands scandales du porno français, les affaires dites French Bukkake et Jacquie et Michel.
Deux ex-collègues de Joël Le Scouarnec, mis au courant de sa condamnation en 2005 pour détention d’images pédopornographiques, étaient auditionnés mercredi, illustrant la façon dont le corps médical s’est accommodé des antécédents judiciaires de l’accusé.
La commission d’enquête consacrée aux violences en milieu scolaire a évoqué, mardi 8 avril, le cas d’un enseignant resté longtemps en poste, dans un lycée public de la Marne, malgré des alertes. Alors qu’un rapport de l’inspection générale documente ces défaillances, des victimes s’apprêtent à saisir la justice administrative.
Au terme de cinq mois de travaux et de 85 auditions, la commission d’enquête parlementaire sur les violences dans le secteur culturel dénonce des « dysfonctionnements systémiques » et des « manœuvres de silenciation ». Elle liste 86 recommandations.
Aude G. accuse Gérard Miller de viol sur mineure en 2001. Elle vit difficilement la lenteur de la justice, alors que le psychanalyste n’a pas encore été entendu un an après l’ouverture de l’enquête. Selon une source proche du dossier, 25 plaintes ont été déposées.
Lundi 7 avril, Marine Turchi, journaliste au pôle enquête, a répondu à vos questions sur la condamnation de Le Pen et sur le procès Depardieu, en direct sur Twitch.
Visé par une vingtaine d’accusations de harcèlement sexuel, le baryton espagnol de 84 ans Plácido Domingo s’est produit salle Gaveau, à Paris, le 1er avril. Un collectif, Le bruit qui court, distribuait des tracts sur le trottoir pour alerter le public. Choses vues.
Éric Brion a été fait chevalier de l’ordre national du Mérite le 2 avril. L’ex-directeur de la chaîne Equidia avait été le premier visé par le mouvement #BalanceTonPorc en 2017, pour des propos sexuels. Interrogée, la ministre Astrid Panosyan-Bouvet n’y voit aucun problème.
Jugé depuis le 24 février par la cour criminelle de Vannes pour des viols et agressions sexuelles sur 299 personnes, l’ex-chirurgien se répand en aveux. Des déclarations qui rendent paradoxalement parfois difficile l’œuvre de justice.
La comédienne révèle, pour la première fois, les violences sexuelles qu’elle a subies depuis l’enfance jusqu’à sa relation avec le réalisateur Bertrand Blier, décédé en janvier. Dans un livre à paraître jeudi, elle dépeint les dommages, irréparables, et l’espoir suscité par #MeToo.
L’Assemblée a adopté mardi en première lecture une proposition de loi intégrant le non-consentement à la définition pénale du viol. Un texte auquel une partie du PS, à l’image du mouvement féministe, s’est opposé, et que Gérald Darmanin, lui-même mis en cause par deux femmes, a défendu.
Le respect du consentement, tout le monde est, a priori, pour. Mais l’introduction de cette notion dans le Code pénal, débattue mardi à l’Assemblée, permettra-t-elle de changer la donne en matière de répression des violences sexuelles ? Le débat divise juristes, militantes et chercheuses.
Jour après jour, des victimes du chirurgien, jugé à Vannes pour des viols et agressions sexuelles sur 299 personnes, défilent à la barre pour raconter leur peine, dans l’espoir de clore ce chapitre de leur vie. Une existence qu’elles espèrent libérée de Joël Le Scouarnec.
Elles étaient étudiantes ou salariée à l’Ensav, l’école publique de cinéma à Toulouse, dans les années 1990 et 2000. Cinq femmes accusent leur ancien directeur de harcèlement et d’agressions sexuelles, et dénoncent les honneurs qui continuent de lui être rendus.
Sarah (prénom d’emprunt) est une des deux plaignantes du procès Depardieu. Elle raconte pour la première fois à visage découvert les agressions sexuelles qu’aurait commises l’acteur en 2021 sur le tournage du film « Les Volets verts ».