Le Venezuela pourrait être le premier pays au monde à voir tous ses fleuves de glace disparaître. Sur place, des chercheurs y voient une opportunité : que se passe-t-il sur la roche nue, une fois que la glace a complètement disparu ? Des travaux scientifiques difficiles à mener dans un pays qui affronte une grave crise économique et humanitaire.
Un accord a été conclu jeudi entre le gouvernement et les responsables autochtones, à l’issue d’une longue grève générale, pour réclamer de meilleures conditions de vie. Dans la capitale Quito, la « Casa de la Cultura » (Maison de la culture) a été un endroit clef du mouvement.
L’ancienne présidente par intérim, Jeanine Áñez, a été condamnée à 10 ans de prison pour non-respect de la Constitution et manquement à ses devoirs, pour s’être installée à la présidence sans en avoir le droit, en 2019, après le départ d’Evo Morales. Une procédure judiciaire loin d’être finie.
La crise vénézuélienne, débutée en 2014, a entraîné un appauvrissement de la population et une fuite de plusieurs millions d’habitants. Mais elle a aussi des effets psychologiques. Le taux de suicide n’a jamais été aussi élevé au Venezuela.
Les Vénézuéliens sont appelés, ce 21 novembre, à élire des maires et gouverneurs de région. Bien que locales, ces élections ont leur importance : l’opposition a décidé d’y participer, pour la première fois depuis quatre ans. Un retour en ordre dispersé qui s’annonce difficile.
Dans un pays au système de santé défaillant, où l’hôpital public manque de tout, les classes moyennes se tournent vers les cliniques privées pour tenter de sauver leurs proches. Régis par la loi du marché, ces établissements pratiquent des honoraires prohibitifs et beaucoup de familles s’endettent pour des années.
Jeanine Añez, qui avait pris le pouvoir après le départ d’Evo Morales en novembre 2019, a été placée en détention pour « sédition », « terrorisme » et « conspiration ». Tout comme d’anciens ministres et hauts gradés de l’armée. L’opposition dénonce une « persécution politique ».
Le candidat du Mouvement vers le socialisme de l’ancien président Evo Morales remporterait l’élection présidentielle en Bolivie dès le premier tour, selon les résultats provisoires. La formation de gauche salue la victoire de la démocratie, après avoir dénoncé un coup d’État l’an dernier.
La Bolivie vote dimanche. C’est le deuxième scrutin présidentiel et législatif en un an, après le fiasco de celui de l’an passé, marqué par des soupçons de fraude, des manifestations et le départ en exil du président sortant Evo Morales, dont les partisans ont dénoncé un coup d’État. Les 18-30 ans sont la clé de cette élection.
Alors que la Bolivie est dirigée depuis huit mois par un gouvernement intérimaire, non élu, le pays vit une crise sanitaire sans précédent et les autorités semblent dépassées. La colère sociale augmente, l’économie est aux abois, et l’exécutif prend le parti de la fermeté.
Avec environ 350 000 hectares de forêt disparus en 2018, la Bolivie appartient au groupe de tête des pays qui déforestent le plus au monde. Les premiers responsables sont l’agriculture intensive et l’élevage. Et aussi la coca.
Après des semaines de conflit violent, et un manque total de communication entre le gouvernement et les organisations sociales majoritairement autochtones, un accord a enfin été trouvé entre les autorités gouvernementales et le camp des mécontents. Les blocages sont levés peu à peu dans tout le pays. Il se pourrait que la Bolivie se dirige dans le calme vers les prochaines élections présidentielles.
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