Amériques

La crise politique de 2019 secoue encore la Bolivie

L’ancienne présidente par intérim, Jeanine Áñez, a été condamnée à 10 ans de prison pour non-respect de la Constitution et manquement à ses devoirs, pour s’être installée à la présidence sans en avoir le droit, en 2019, après le départ d’Evo Morales. Une procédure judiciaire loin d’être finie. 

Alice Campaignolle

La Paz (Bolivie).– « Jusqu’ici, nous étions face à deux thèses, toutes deux politiques : celle de la fraude électorale d’une part et celle du coup d’État d’autre part. Désormais, la thèse du coup d’État est bel et bien matérialisée grâce à ce processus judiciaire. » Dans son bureau de La Paz, l’avocat constitutionnaliste Israël Quino se félicite de la décision du 10 juin du tribunal départemental anticorruption de La Paz de condamner Jeanine Áñez à 10 ans de prison.

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