Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
De 2016 à 2019, un officier de réserve de l’armée française travaillait à l’ONU dans un département stratégique. En réalité, il œuvrait secrètement pour le groupe Thales, qui l’a rémunéré selon des documents consultés par Mediapart. Une partie de l’administration française savait. Révélations.
Depuis 2019, l’ancien ambassadeur de France aux États-Unis vend des prestations de conseil à des sociétés privées dans des « conditions irrégulières », sans en avoir référé à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Parmi ses employeurs : le groupe israélien NSO, concepteur du logiciel espion Pegasus.
Un imprimeur d’Île-de-France ayant fourni tracts et affiches pour plusieurs campagnes de La République en marche, dont la présidentielle 2017, n’a toujours pas été payé. Questionné par Mediapart, le parti impute la situation à un dysfonctionnement interne.
Deux personnes ont été placées en détention provisoire, dont le riche homme d’affaires Pierre Reynaud : l’affaire de la fausse rétractation de Takieddine dans le scandale Sarkozy-Kadhafi a pris des allures de polar à la Scorsese. Mediapart révèle les dessous de ce nouveau volet.
Le Parquet national financier (PNF) a élargi le champ de l’affaire Mimi Marchand/Takieddine à des soupçons de corruption de magistrats au Liban. Le but : faire libérer l’un des fils Kadhafi, afin que la famille de l’ancien dictateur libyen dédouane Nicolas Sarkozy.
« Le deus ex machina du départ, il s’appelle [Hervé] Gattegno », a dit Michèle Marchand, la patronne de Bestimage, mise en examen pour « association de malfaiteurs », au sujet de la rétractation de Takieddine publiée par l’ancien directeur de « Paris Match ».
Le député Bastien Lachaud a été mis en examen dans l’affaire des comptes de la campagne 2017 de Jean-Luc Mélenchon, selon des informations de Mediapart. La justice le suspecte de « prêt illicite de main-d’œuvre », « faux », « escroquerie » et « tentative d’escroquerie ».
La femme du chef de l’État a demandé, fin juillet, à Michèle Marchand de « tenir bon » après sa sortie de prison, selon une écoute téléphonique. Tout en multipliant les critiques contre la justice, Brigitte Macron a aussi proposé à Mimi Marchand de prendre attache avec son chef de la sécurité.
Un rapport d’inspection confidentiel, consulté par Mediapart, pointe les limites de l’Agence française anticorruption (AFA), créée en 2017. Magistrats et enquêteurs spécialisés s’inquiètent, pour leur part, de l’absence de pilotage politique de l’agence, faute de volontarisme au sein du gouvernement.
La chaîne de Vincent Bolloré a participé le 22 octobre à une formation de l’Institut des hautes études du ministère de l’intérieur à destination du corps préfectoral. Embarras Place Beauvau.
Les locaux de la société d’économie mixte de la ville de Fresnes ont été perquisitionnés, jeudi 21 octobre. Au cœur des investigations : les frais de bouche exorbitants que Jean-Jacques Bridey, ancien élu socialiste aujourd’hui membre de LREM, se faisait rembourser deux fois, comme l’avait révélé Mediapart.
Gravitant dans l’entourage de Nicolas Sarkozy, du couple Macron et de Gérald Darmanin, l’entrepreneur star du numérique David Layani a été mis en examen, mercredi 20 octobre, pour « complicité de subornation de témoin » et « association de malfaiteurs » par deux juges d’instruction du pôle financier de Paris. Il dément les faits qui lui sont reprochés.
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L’agence nationale refusait de communiquer à Mediapart les contrats liés aux commandes de masques pendant la crise de sanitaire en se retranchant derrière le « secret des affaires ». La CADA vient de lui donner tort.
Lucio Urtubia est décédé le 18 juillet à Paris à l’âge de 89 ans. Après avoir fui le franquisme, ce militant libertaire, maçon le jour, a consacré ses nuits et week-end à confectionner des faux papiers et documents bancaires pour aider les peuples opprimés.
L’annonce du procès à venir du maire de Tarbes n’a pas été relayée par la presse locale. Un choix que le chef de La Nouvelle République des Pyrénées a justifié en indiquant que l’information, révélée par Mediapart, était fausse. Il a menti. Quand nous l’avons appelé, le journaliste, dont la fille est numéro 2 sur la liste du maire sortant, a avoué qu’il n’avait même pas lu notre article.
L'Institut supérieur de commerce international de Dunkerque - Côte d’Opale et le site « Paradis fiscaux et judiciaires » organisent le 21 mars un colloque sur les paradis fiscaux à l'Assemblée nationale.