Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
En pleine crise de régime, le bras droit d’Emmanuel Macron s’est rendu à la soirée organisée par l’ancien président de la République avant son incarcération. Nicolas Sarkozy est convoqué le 13 octobre pour connaître les modalités de sa détention.
Deux émissaires du géant français du transport maritime se sont rendus à Saint-Pétersbourg à la mi-septembre, selon des informations de Mediapart. L’objectif de ce voyage : organiser le retour du groupe français en Russie. Le Quai d’Orsay n’a pas été informé.
L’ancien président, sa femme Carla Bruni et la communicante Michèle Marchand sont mis en examen dans le dossier de la fausse rétractation de l’intermédiaire Ziad Takieddine. Et sous la menace d’un possible futur procès.
En clôture du procès du chantage à la sextape, les avocats de Gaël Perdriau ont plaidé la relaxe de leur client. D’après eux, le bras droit du maire aurait tout « commandité » dans son dos. Le jugement sera rendu le 1er décembre.
Prison et inéligibilité ont été requises à l’égard du maire de Saint-Étienne. D’après le ministère public, Gaël Perdriau est le « décideur » du piège « infâme » tendu à son premier adjoint. « Votre décision doit le contraindre à quitter ses mandats », a demandé la représentante du parquet au tribunal.
L’élu Gilles Artigues, victime du chantage à la sextape, a témoigné de « l’enfer » qu’il a vécu pendant des années à la mairie de Saint-Étienne. « Je ne peux pas me venger, alors il faut que la justice passe », a appuyé son épouse.
Les dirigeants de deux associations stéphanoises ont été entendus par le tribunal, au quatrième jour du procès de l’affaire de la sextape. Chacune a touché 20 000 euros de subvention de la mairie, avant de les reverser à un des organisateurs du kompromat.
Confronté à des captations clandestines dans son bureau, l’élu stéphanois n’a pas eu d’autre possibilité que de reconnaître devant le tribunal avoir « menacé » son premier adjoint Gilles Artigues avec la sextape filmée à son insu.
L’ancien directeur de cabinet Pierre Gauttieri s’est présenté comme celui qui était en première ligne du chantage à la sextape. Tout en assurant que le maire Gaël Perdriau savait tout du piège tendu. Ce dernier a dénoncé des « mensonges ». Tout aurait été fait dans son dos.
L’ancien élu à l’éducation et le communicant derrière l’enregistrement d’une sextape contre le premier adjoint de la mairie de Saint-Étienne ont tous les deux assumé leur participation au complot. Dans des registres diamétralement opposés.
Gaël Perdriau doit être jugé, à partir de lundi 22 septembre, pour sa participation à un chantage homophobe contre son premier adjoint, filmé à son insu dans une chambre d’hôtel. Sur le banc des prévenus, trois des anciens proches du maire de Saint-Étienne, qui l’ont accablé au cours de l’enquête judiciaire.
La région Île-de-France est soupçonnée d’avoir contourné le plafond du nombre de collaborateurs d’élus. Après la perquisition de son bureau en 2020, Valérie Pécresse est entendue par les enquêteurs de la gendarmerie.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Depuis deux ans et demi, la commission de contrôle de l’élection présidentielle refuse de transmettre les documents relatifs à la censure d’articles de Mediapart en 2022. Après une longue bataille administrative, le Conseil d’État vient de nous donner raison dans un arrêt à la portée importante pour la liberté d’information.
L’agence nationale refusait de communiquer à Mediapart les contrats liés aux commandes de masques pendant la crise de sanitaire en se retranchant derrière le « secret des affaires ». La CADA vient de lui donner tort.
Lucio Urtubia est décédé le 18 juillet à Paris à l’âge de 89 ans. Après avoir fui le franquisme, ce militant libertaire, maçon le jour, a consacré ses nuits et week-end à confectionner des faux papiers et documents bancaires pour aider les peuples opprimés.
L’annonce du procès à venir du maire de Tarbes n’a pas été relayée par la presse locale. Un choix que le chef de La Nouvelle République des Pyrénées a justifié en indiquant que l’information, révélée par Mediapart, était fausse. Il a menti. Quand nous l’avons appelé, le journaliste, dont la fille est numéro 2 sur la liste du maire sortant, a avoué qu’il n’avait même pas lu notre article.
L'Institut supérieur de commerce international de Dunkerque - Côte d’Opale et le site « Paradis fiscaux et judiciaires » organisent le 21 mars un colloque sur les paradis fiscaux à l'Assemblée nationale.