Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La justice enquête sur un vaste système de corruption présumée impliquant des policiers et fonctionnaires d’Île-de-France, selon des informations de Mediapart. Au cœur des investigations, une société de mise en fourrière dont le dirigeant a été mis en examen et placé en détention provisoire.
Réagissant au limogeage de la préfète d’Indre-et-Loire, Gérald Darmanin a estimé qu’« un représentant de l’État doit être inattaquable et respectable ». Pourtant, le ministre de l’intérieur a lui-même été mis en cause. Il a maintenu ou soutenu des fonctionnaires ou personnalités parfois condamnés.
Des documents consultés par Mediapart montrent qu’un frère de l’intermédiaire sarkozyste Alexandre Djouhri, mis en examen dans le scandale Sarkozy-Kadhafi, a été en lien continu avec le principal suspect de l’affaire de la fausse rétractation de Ziad Takieddine. Il lui a même transmis des documents judiciaires issus de l’affaire libyenne.
Alors que l’hebdo avait promis de faire son autocritique en publiant une enquête pour revenir sur ses fausses accusations visant le couple LFI, la direction l’a finalement enterrée. Sur la base de documents internes, Mediapart retrace les coulisses de ce fiasco, prédit deux mois avant par des salariés.
Un diplomate libyen en lien avec les services secrets français a été mis en examen pour « corruption de personnels judiciaires étrangers ». Il a reconnu avoir servi d’intermédiaire pour essayer d’obtenir la libération d’un des fils de l’ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi dans le but de servir les intérêts de Nicolas Sarkozy.
Le comité d’organisation des Jeux vient d’attribuer le marché de la cérémonie d’ouverture sur les bords de Seine. Le vainqueur : un groupement dont une agence est liée au « directeur des cérémonies » de Paris 2024, qui avait justement imaginé le concept.
À Saint-Étienne, le maire, la sextape et le chantage politique
— Enquête
Dans une enquête que Gaël Perdriau a tenté de faire censurer, Mediapart révèle que le maire de Saint-Étienne a lancé une rumeur criminelle, dont il reconnaît aujourd’hui qu’il s’agit d’une pure calomnie, contre le président de région Laurent Wauquiez. À l’hôtel de ville, des anciens collaborateurs décrivent un quotidien empoisonné par la rumeur, utilisée comme un instrument politique.
Des membres du ministère d’Agnès Pannier-Runacher sont à bout : son compagnon, Nicolas Bays, sans titre ni fonction, ne cesse d’intervenir pour donner des ordres ou mettre la pression. En outre, plusieurs collaborateurs ont confié à Mediapart avoir été victimes de gestes déplacés de sa part il y a plusieurs années à l’Assemblée nationale. Ce que l’intéressé conteste.
Le Parquet national financier a ouvert une information judiciaire sur les comptes de campagne 2017 et 2022 du président de la République. La justice se penche sur les conditions d’intervention de cabinets de conseil et sur un possible financement illégal.
Le lobbyiste Tayeb Benabderrahmane, notamment poursuivi pour « corruption », a touché 15 000 euros de la part de la reine de la presse people en 2021. Les versions divergent sur les motifs de ces versements.
Une filiale du groupe français de BTP est mise en examen pour avoir exploité des travailleurs migrants dans des conditions indignes sur ses chantiers qui lui ont rapporté des milliards d’euros dans l’émirat. Mediapart révèle le contenu de l’enquête judiciaire.
Quatre décennies après les faits, l’ancien ministre socialiste José Barrionuevo vient d’avouer son rôle dans des attentats des Groupes antiterroristes de libération (GAL), qui ont causé 27 morts et 30 blessés au Pays basque entre 1983 et 1987. Des archives militaires consultées par Mediapart montrent par ailleurs que la France a identifié tôt l’empreinte des services secrets espagnols.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
L’agence nationale refusait de communiquer à Mediapart les contrats liés aux commandes de masques pendant la crise de sanitaire en se retranchant derrière le « secret des affaires ». La CADA vient de lui donner tort.
Lucio Urtubia est décédé le 18 juillet à Paris à l’âge de 89 ans. Après avoir fui le franquisme, ce militant libertaire, maçon le jour, a consacré ses nuits et week-end à confectionner des faux papiers et documents bancaires pour aider les peuples opprimés.
L’annonce du procès à venir du maire de Tarbes n’a pas été relayée par la presse locale. Un choix que le chef de La Nouvelle République des Pyrénées a justifié en indiquant que l’information, révélée par Mediapart, était fausse. Il a menti. Quand nous l’avons appelé, le journaliste, dont la fille est numéro 2 sur la liste du maire sortant, a avoué qu’il n’avait même pas lu notre article.
L'Institut supérieur de commerce international de Dunkerque - Côte d’Opale et le site « Paradis fiscaux et judiciaires » organisent le 21 mars un colloque sur les paradis fiscaux à l'Assemblée nationale.
Directeur de la publication : Edwy Plenel
Direction éditoriale : Stéphane Alliès et Carine Fouteau
Le journal MEDIAPART est édité par la Société Editrice de Mediapart (SAS).
Durée de la société : quatre-vingt-dix-neuf ans à compter du 24 octobre 2007.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.