Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le stade le plus cher de l’histoire du sport français ne verra pas le jour. Au lendemain des élections à la fédération de rugby, le nouveau comité directeur va renoncer à la construction du « grand stade » de Ris-Orangis. L’abandon du projet interpelle sur l’inconséquence des élus locaux.
Déjà mise en cause dans le système de double billetterie, l’agence événementielle Impact Club – qui compte parmi ses actionnaires le vice-président démissionnaire de la Fédération française de rugby Bernard Godet – est aussi l’un des imprimeurs de la FFR depuis de longues années. Des documents comptables et administratifs consultés par Mediapart révèlent que le prestataire a dégagé des marges vertigineuses, en ne jouant pourtant qu’un rôle d’intermédiaire.
Au lendemain de nos révélations, le président de la Fédération française de rugby (FFR), Pierre Camou, et son vice-président Bernard Godet ont fermement démenti l’existence de tout système de billetterie parallèle. Mediapart révèle de nouveaux documents comptables et administratifs qui démontrent l’inverse. Et Bernard Godet a démissionné dimanche 20 novembre de toutes ses fonctions fédérales.
C’est une billetterie parallèle qui va tourner à plein régime lors des matchs de l’équipe de France de rugby face à l’Australie et la Nouvelle-Zélande, ces deux prochains week-ends au Stade de France. Mediapart révèle comment des milliers de places échappent au marché officiel pour alimenter des réseaux frauduleux de hauts dirigeants du rugby français. Parmi eux, Bernard Godet, vice-président de la FFR justement chargé du contrôle de la billetterie.
Mis en examen pour travail dissimulé, le maire de Tarbes Gérard Trémège (LR) a formulé une demande de « comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité » auprès du juge qui instruit le dossier, révèle Mediapart. Cette procédure discrétionnaire pourrait empêcher des investigations supplémentaires.
Les défenseurs d’un contre-projet de stade à Ris-Orangis, moins onéreux, ont déposé deux plaintes. Dans leur collimateur : le président de la fédération de rugby (FFR), accusé de « détournement de fonds publics », « abus de confiance » et « escroquerie ». Et le secrétaire d’État aux sports, pour « complicité ».
Après ses chants béarnais dans l’hémicycle, sa grève de la faim et sa longue marche à travers la France, le député des Pyrénées-Atlantiques se lance à l’assaut de l’Élysée, fondant ce jeudi à Lyon son propre mouvement politique. Mais derrière le visage sympathique du centriste montagnard, se cache un piètre élu local.
À 17 ans, Mamadou Barry, ressortissant guinéen, a connu les geôles de deux maisons d’arrêt et d’un centre de rétention administrative. Il vient de prouver officiellement sa minorité à des autorités françaises qui n’ont jamais vérifié son âge.
Mis en cause pour le plan de financement hasardeux de son grand stade, le patron du rugby français Pierre Camou, en campagne pour sa réélection, a vigoureusement contesté les informations de Mediapart. Quitte à écrire l’exact inverse de ce qu’il a expliqué à la Cour des comptes il y a seulement quelques mois.
Le futur grand stade de la Fédération française de rugby est-il une folie financière ? Un rapport confidentiel de la Cour des comptes, consulté par Mediapart, révèle les graves dangers de ce projet à 600 millions d’euros. Sa construction est activement soutenue par Manuel Valls, alors que les magistrats estiment qu’elle fait courir un risque d’une « ampleur inédite » pour les finances d’une fédération sportive et pourrait entraîner les pouvoirs publics dans une « impasse dangereuse ».
Ancien président de l'UNSS et de la Fédération internationale du sport scolaire, Jean-Louis Boujon a été poussé vers la sortie en 2010 après avoir détourné des subventions à son profit. Lourdement condamné en appel il y a un an, il représente pourtant le sport français aux Jeux olympiques de Rio et participe à la campagne pour la candidature de Paris 2024.
Dans une lettre stupéfiante que révèle en intégralité Mediapart, le Vatican reconnaît pour la première fois « l'indulgence suspecte » des « petits gris » de Saint-Jean à l'égard de la pédophilie et d'autres actes de violence. La communauté demande « pardon à toutes les victimes et à leurs familles » et promet des réformes.
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Depuis deux ans et demi, la commission de contrôle de l’élection présidentielle refuse de transmettre les documents relatifs à la censure d’articles de Mediapart en 2022. Après une longue bataille administrative, le Conseil d’État vient de nous donner raison dans un arrêt à la portée importante pour la liberté d’information.
L’agence nationale refusait de communiquer à Mediapart les contrats liés aux commandes de masques pendant la crise de sanitaire en se retranchant derrière le « secret des affaires ». La CADA vient de lui donner tort.
Lucio Urtubia est décédé le 18 juillet à Paris à l’âge de 89 ans. Après avoir fui le franquisme, ce militant libertaire, maçon le jour, a consacré ses nuits et week-end à confectionner des faux papiers et documents bancaires pour aider les peuples opprimés.
L’annonce du procès à venir du maire de Tarbes n’a pas été relayée par la presse locale. Un choix que le chef de La Nouvelle République des Pyrénées a justifié en indiquant que l’information, révélée par Mediapart, était fausse. Il a menti. Quand nous l’avons appelé, le journaliste, dont la fille est numéro 2 sur la liste du maire sortant, a avoué qu’il n’avait même pas lu notre article.
L'Institut supérieur de commerce international de Dunkerque - Côte d’Opale et le site « Paradis fiscaux et judiciaires » organisent le 21 mars un colloque sur les paradis fiscaux à l'Assemblée nationale.