Dossier L’adieu aux armes de l’ETA

Le sort de 342 détenus en suspens

Unilatéral et sans conditions, le désarmement d’ETA ne s’inscrit pas dans le cadre d’un accord global de paix, à l’inverse des précédents en Irlande ou Colombie. Le sort de 342 prisonniers basques, dont 75 détenus en France, reste ainsi en suspens.

Karl Laske et Antton Rouget

« Le souffle des temps nouveaux n’est pas arrivé jusqu’à nous. » C’est par ces mots qu’en 2013, le Collectif des prisonniers politiques basques (EPPK) résumait l’impasse ressentie par les détenus, membres ou sympathisants de l’organisation ETA. « La répression carcérale a toujours été extrême, et on aurait pu penser que, depuis la décision de l’organisation ETA de mettre fin à la lutte armée, elle se serait allégée. Cependant, il n’en est rien, la répression ne s’est non seulement pas allégée mais s’est même, dans certains cas, aggravée. »

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