L’adieu aux armes de l’ETA Enquête

Six ans après, l'ETA se sépare de son arsenal

Ce samedi 8 avril, les « artisans de la paix » prévoient d’achever en un seul jour le désarmement de l’ETA. Des élus socialistes se disent optimistes sur l’attitude de l’exécutif. Mais le ministère de l’intérieur maintient une position officielle de fermeté.

Karl Laske et Antton Rouget

« Le 8 avril au soir, normalement le désarmement de l’ETA sera effectif », annonce Michel Tubiana, ancien président de la ligue des droits de l’homme (LDH), à Mediapart. L’avocat directement engagé dans le processus de paix, par une série d’échanges épistolaires cet automne avec la direction de l’organisation clandestine (voir ici), reste prudent. « Le désarmement sera vérifiable, poursuit-il. Sera-t-il vérifié ? Tout dépendra de la capacité de l’exécutif à réagir. Je crains qu’il ne reste spectateur. L’essentiel est qu’il n’empêche pas le processus. »

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