Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Élu à la mairie de Pau, Alexandre Perez utilise sur le réseau social X un compte qui soutient les théories criminelles du « grand remplacement » ou de la « remigration ». Sur Facebook, il attaquait aussi des lanceurs d’alerte et victimes de Bétharram, sans que cela fasse réagir l’actuel premier ministre.
Les juges d’instruction saisis de l’affaire ont ordonné un procès contre le maire de Saint-Étienne, soupçonné d’avoir piégé son adjoint avec une sextape. Avec trois de ses complices présumés, il sera jugé pour chantage, détournement de fonds publics et association de malfaiteurs.
Le dérapage budgétaire du sommet des océans, qui s’ouvre à Nice lundi 9 juin, a contraint les pouvoirs publics à se tourner en catastrophe vers des mécènes privés. Le troisième armateur mondial, dont le patron Rodolphe Saadé entretient les meilleures relations avec Emmanuel Macron, a sauté sur l’occasion.
Porte-parole du collectif des victimes et conseiller municipal à Pau, Alexandre Perez se démultiplie sous une fausse identité pour attaquer les témoins qui ont mis en difficulté François Bayrou.
Le premier ministre a publié sur son site puis transmis à BFMTV des « preuves » présentées comme exclusives et supposées montrer qu’il n’a jamais menti. En réalité, tous ces documents sont déjà connus et ne le dédouanent absolument pas. François Bayrou a aussi omis tous les éléments mettant à mal sa version.
Une information judiciaire a été ouverte à la suite d’un signalement de la commission des comptes de campagne. Cette dernière suspecte le parti d’avoir contourné les règles de financement politique en 2023 et 2024. Auprès de Mediapart, Jordan Bardella conteste toute irrégularité.
Devant la commission parlementaire consacrée aux violences à l’école, quatre membres de l’inspection générale ont reconnu que Caroline Pascal, directrice générale de l’enseignement scolaire, était bien intervenue pour réécrire la lettre concluant le rapport sur le prestigieux établissement catholique.
L’ancien secrétaire d’État Othman Nasrou dirige la campagne du ministre de l’intérieur pour la présidence du parti Les Républicains. En 2023, son élection à la tête de la puissante fédération LR des Yvelines avait suscité des interrogations en interne, en raison notamment de formulaires de parrainage préremplis au nom de l’intéressé.
Pour ne pas admettre ses multiples mensonges dans l’affaire Bétharram, le premier ministre s’est posé en victime et a expliqué avoir raison, seul contre tous. Lors d’une défense laborieuse, mensongère et violente, il a attaqué la presse, la commission d’enquête et une lanceuse d’alerte.
Sitôt le scandale passé au second plan, le groupe sénatorial Les Indépendants a mis en sourdine la procédure disciplinaire diligentée contre son sénateur soupçonné d’avoir drogué une élue à son insu. Joël Guerriau continue de compter parmi ses effectifs, ce qui lui permet même d’en tirer de forts bénéfices.
Quand ont surgi les premiers témoignages sur les violences au sein de l’établissement catholique ? Comment les notables se sont organisés pour soutenir les prêtres ? Quelles sont les alertes que François Bayrou a personnellement ignorées ? Tour d’horizon en quatre-vingts dates.
Depuis trois mois, François Bayrou dément avoir été informé des violences physiques et sexuelles à Bétharram. Il était pourtant l’homme politique le plus puissant localement. Avant son audition devant la commission d’enquête parlementaire le 14 mai, Mediapart a recensé au moins quatorze mensonges du premier ministre.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Depuis deux ans et demi, la commission de contrôle de l’élection présidentielle refuse de transmettre les documents relatifs à la censure d’articles de Mediapart en 2022. Après une longue bataille administrative, le Conseil d’État vient de nous donner raison dans un arrêt à la portée importante pour la liberté d’information.
L’agence nationale refusait de communiquer à Mediapart les contrats liés aux commandes de masques pendant la crise de sanitaire en se retranchant derrière le « secret des affaires ». La CADA vient de lui donner tort.
Lucio Urtubia est décédé le 18 juillet à Paris à l’âge de 89 ans. Après avoir fui le franquisme, ce militant libertaire, maçon le jour, a consacré ses nuits et week-end à confectionner des faux papiers et documents bancaires pour aider les peuples opprimés.
L’annonce du procès à venir du maire de Tarbes n’a pas été relayée par la presse locale. Un choix que le chef de La Nouvelle République des Pyrénées a justifié en indiquant que l’information, révélée par Mediapart, était fausse. Il a menti. Quand nous l’avons appelé, le journaliste, dont la fille est numéro 2 sur la liste du maire sortant, a avoué qu’il n’avait même pas lu notre article.
L'Institut supérieur de commerce international de Dunkerque - Côte d’Opale et le site « Paradis fiscaux et judiciaires » organisent le 21 mars un colloque sur les paradis fiscaux à l'Assemblée nationale.