Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
De l’enquête au procès : l’affaire Dupond-Moretti — Podcast
Dans le deuxième épisode de notre podcast, les journalistes de Mediapart racontent les dérives d’un Éric Dupond-Moretti qui, devenu ministre, a cherché à se venger des juges anticorruption qui l’avaient excédé quand il était avocat.
De l’enquête au procès : l’affaire Dupond-Moretti — Podcast
Alors que le ministre comparaît du 6 au 17 novembre devant la Cour de justice de la République, trois journalistes de Mediapart racontent en podcast, à travers leurs investigations et leurs découvertes, l’ascension et les dérives de cet avocat qui n’imaginait pas devoir un jour plaider pour lui-même. Épisode 1.
Le parquet de Nanterre a requis, le 20 octobre, le renvoi devant un tribunal correctionnel de l’ancienne ministre de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy pour des soupçons de « prise illégale d’intérêts ». La décision finale doit revenir aux juges d’instruction chargés du dossier.
« On peut dire, oui, elle m’a trompé », déclare aux juges l’ancien président, mis en examen dans l’affaire de la fausse rétractation de Ziad Takieddine. Mediapart raconte comment il en est venu à accabler devant les juges une communicante proche de sa femme.
Une nouvelle enquête du Parquet national financier se penche sur l’organisation de la cérémonie d’ouverture. Des perquisitions ont eu lieu mercredi. En décembre 2022, Mediapart avait mis en lumière la situation de conflit d’intérêts de Thierry Reboul, directeur exécutif des cérémonies.
Le Parquet national financier a requis une peine exemplaire contre Régine Engström, ancienne préfète de la région Centre, suspectée d’être intervenue en faveur de son ex-employeur, le promoteur Nexity. L’audience a mis en lumière le mépris, au plus haut sommet de l’État, pour les mécanismes de prévention des conflits d’intérêts public-privé.
Au terme de quatre jours d’interrogatoire marathon, l’ancien président de la République a été mis en examen pour « recel de subornation de témoin » et « association de malfaiteurs » dans l’enquête sur la fausse rétractation de l’intermédiaire Ziad Takieddine dans le scandale des financements libyens.
Après un contact direct avec le président Macron, la société française de cybersurveillance Nexa a utilisé Alexandre Benalla comme intermédiaire pour tenter de vendre des logiciels espions à l’Arabie saoudite, malgré l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. Un an et demi après la découverte de ces faits très embarrassants pour l’Élysée, l’enquête judiciaire traîne.
Les démêlés judiciaires et les révélations sur le comportement de la députée de Paris relancent la question de son statut au sein de La France insoumise. À mots couverts, des militants estiment que ce sujet tabou doit enfin être tranché.
À Étampes, où un opposant insoumis a vu son domicile incendié, la chambre régionale des comptes relève la mansuétude de la municipalité de droite à l’égard d’agents aux comportements violents. Consulté par Mediapart, son rapport final donne des exemples édifiants.
Après le piège à la sextape contre le premier adjoint de la ville, l’équipe de l’actuel maire de Saint-Étienne a élaboré un autre complot crapuleux. Le plan : attirer l’ancien édile de droite Michel Thiollière dans les bras d’une prostituée de « 16 ans » originaire des pays de l’Est, et le filmer à son insu. Mediapart diffuse les extraits vidéo d’une réunion préparatoire, lors de laquelle les membres du clan Perdriau envisagent un suicide de l’ex-maire. « On s’en branle », concluent-ils.
À quoi sert le « secret-défense » ? À protéger des agents en mission ou à protéger des intérêts commerciaux ? À garantir la réussite d’une opération ou à cacher des compromissions ? Éléments de réponse avec des militaires, en pleine affaire Sirli.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Depuis deux ans et demi, la commission de contrôle de l’élection présidentielle refuse de transmettre les documents relatifs à la censure d’articles de Mediapart en 2022. Après une longue bataille administrative, le Conseil d’État vient de nous donner raison dans un arrêt à la portée importante pour la liberté d’information.
L’agence nationale refusait de communiquer à Mediapart les contrats liés aux commandes de masques pendant la crise de sanitaire en se retranchant derrière le « secret des affaires ». La CADA vient de lui donner tort.
Lucio Urtubia est décédé le 18 juillet à Paris à l’âge de 89 ans. Après avoir fui le franquisme, ce militant libertaire, maçon le jour, a consacré ses nuits et week-end à confectionner des faux papiers et documents bancaires pour aider les peuples opprimés.
L’annonce du procès à venir du maire de Tarbes n’a pas été relayée par la presse locale. Un choix que le chef de La Nouvelle République des Pyrénées a justifié en indiquant que l’information, révélée par Mediapart, était fausse. Il a menti. Quand nous l’avons appelé, le journaliste, dont la fille est numéro 2 sur la liste du maire sortant, a avoué qu’il n’avait même pas lu notre article.
L'Institut supérieur de commerce international de Dunkerque - Côte d’Opale et le site « Paradis fiscaux et judiciaires » organisent le 21 mars un colloque sur les paradis fiscaux à l'Assemblée nationale.