De Toulouse à Limoges en passant le Puy-de-Dôme, des députés sont pris pour cibles en réaction à leur position sur la loi de régression écologique votée le 8 juillet dernier.
Une prof de français, un agriculteur, une écrivaine. De Tours à Saint-Malo, en passant par Mauges-sur-Loire, trois parcours différents se rejoignent sur une conviction : la loi Duplomb est une aberration.
Récoltant près de 1,5 million de signatures, la pétition a réussi à dépasser les sphères militantes et écologistes et dévoile la montée en puissance chez les Français des préoccupations en matière de santé environnementale.
Un arrêté préfectoral du 4 juillet oblige 16 communes à fournir de l’eau minérale à leurs habitants, qui ne peuvent boire celle du robinet, contaminée aux polluants éternels… Mais qui va payer pour trouver des solutions à plus long terme ?
Dans le midi de la France, la réduction de la surface des vignobles laisse des friches sans entretien suffisant et donc très vulnérables aux incendies. Des agriculteurs s’inquiètent des effets de cette tendance de fond et aimeraient que des solutions soient mises en place à l’échelle collective
La rapporteuse spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens occupés épingle le vaste réseau de multinationales qui profitent du massacre à Gaza : celles qui équipent Tsahal, qui financent l’État israélien, ou qui participent à l’exploitation des territoires occupés.
Mardi 1er juillet, la peine de l’écrivain Boualem Sansal, notamment pour « atteinte à l’unité nationale », a été confirmée en appel. Depuis son arrestation en novembre dernier, l’écrivain est suspendu aux tensions diplomatiques entre Paris et Alger et espère une grâce présidentielle.
Le groupe danois est à nouveau accusé d’avoir transporté des pièces d’avion militaire vers Israël. Au Maroc, où l’un des cargos a fait escale, des manifestations ont éclaté à Casablanca et à Tanger. Maersk dément avoir fourni le ministère de la défense israélien.
Victime d’un piratage au cœur de ses institutions publiques, le gouvernement fait valoir ses « victoires » sur le dossier du Sahara occidental pour justifier la fuite des données personnelles de deux millions de Marocains. Parmi lesquels un personnage central de la cour royale.
Très attendue, la réforme est entrée en phase d’écriture et doit être soumise au Parlement. Après l’avis des autorités religieuses, plusieurs amendements progressistes sont passés à la trappe, ne laissant qu’une marge de manœuvre bien réduite aux législateurs.
À Casablanca, un activiste du mouvement propalestinien Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) va être jugé pour « incitation à commettre des crimes et des délits ». Un procès dénoncé comme politique par les associations de défense des droits humains.
À Tanger, Rabat ou Casablanca, des rassemblements contre la position de la France sur la guerre au Proche-Orient ont été organisés tout au long de la visite d’État d’Emmanuel Macron au Maroc. Ils visaient aussi la normalisation adoptée par le royaume vis-à-vis d’Israël.