Passionnée de culture et d'histoire sud-coréenne, j'ai passé un an à apprendre la langue du pays, en césure à Séoul. Je suis ensuite retournée en France pour finir mon master de journalisme à l'IFP, puis je me suis envolée de nouveau pour la Corée en 2024. Depuis, je couvre l'actualité de la péninsule pour les médias francophones, comme Médiapart, avec une préférence pour les sujets environnementaux.
Après six mois de crise politique et économique déclenchée par la tentative de coup de force du président destitué, la quatrième économie d’Asie a élu à sa tête le démocrate de centre-gauche Lee Jae-myung, avec un fort taux de participation.
Le pays a connu les pires incendies de son histoire récente, qui ont fait trente morts et des dizaines de milliers de déplacés. De nombreuses victimes sont des personnes âgées, qui n’ont pas réussi à s’échapper ou ont refusé de quitter leur demeure.
Le soir du 7 décembre, à l’issue d’une procédure de vote qui a tourné court, le président sud-coréen Yoon Suk-yeol se maintient au pouvoir. Il avait décrété la loi martiale quatre jours plus tôt avant de reculer, sous la pression populaire et celle des députés. Depuis, chaque soir, des manifestations soutiennent une motion de destitution, déposée par l’opposition.
Dans la nuit du 3 au 4 décembre, le président conservateur Yoon Suk-yeol a déclaré la loi martiale à la stupeur générale. Six heures plus tard, il a dû reculer, sous la pression populaire et celle de l’opposition. Une motion de destitution a été déposée au Parlement.