Asie et Océanie Reportage

La loi martiale en Corée du Sud a réveillé le spectre des dictatures passées

Dans la nuit du 3 au 4 décembre, le président conservateur Yoon Suk-yeol a déclaré la loi martiale à la stupeur générale. Six heures plus tard, il a dû reculer, sous la pression populaire et celle de l’opposition. Une motion de destitution a été déposée au Parlement. 

Camille Ruiz

Séoul (Corée du Sud).– Au petit matin, le premier rassemblement organisé s’est tenu près de la mairie de Séoul, sous l’impulsion du syndicat le plus puissant de Corée du Sud, la Confédération coréenne des syndicats, qui a déclaré une grève générale illimitée. Puis à midi, le Parti démocrate, principal parti d’opposition, s’est rassemblé devant le Parlement, et a exigé le départ du président Yoon Suk-yeol.

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