La première femme à la tête du gouvernement de l’archipel marque le retour d’une ligne suivie autrefois par Shinzo Abe. Elle l’a emporté en scellant sur le fil une coalition avec le parti ultraconservateur Ishin, et en s’assurant du soutien du parti d’extrême droite Sanseito.
Jusqu’à mercredi, une réunion au plus haut sommet du parti-État sera l’occasion d’en renouveler à la marge la composition et d’affirmer de grandes orientations politiques. L’opacité de son fonctionnement fait que les spéculations sur les purges sont souvent contradictoires et mal informées.
L’outsider Cheng Li-wen a créé la surprise ce week-end en remportant la présidence du Kuomintang, le parti pro-chinois et le plus important de l’Assemblée législative taïwanaise. Elle devra conduire cet appareil fatigué aux municipales de 2026 puis à la présidentielle de 2028.
Depuis deux ans, quatre millions d’Afghans exilés dans des pays frontaliers ont été contraints de rentrer dans leur pays d’origine, sans projet, sans logement ni ressources. En juin, la guerre menée contre l’Iran, dont ils ont été les boucs émissaires, a accéléré le phénomène.
Un mois après la démission du premier ministre, les membres du Parti libéral-démocrate ont élu samedi 4 octobre Sanae Takaichi pour lui succéder. Elle propose une coalition avec le parti conservateur et l’extrême droite.
La réduction brutale des financements venus des États-Unis met à rude épreuve des structures de santé déjà fragilisées. À Kandahar, le principal hôpital du sud du pays doit composer avec des pénuries de médicaments et de personnel et des services congestionnés.
Alors que le parti au pouvoir se retrouve sans leader et sans majorité parlementaire, près de 300 jeunes se sont donné rendez-vous les 13 et 14 septembre à l’aéroport de Narita, lieu symbolique des luttes sociales de l’archipel.
En une semaine, la génération Z du pays himalayen a fait tomber son premier ministre puis désigné en ligne une remplaçante par intérim. Reste pour les 30 millions d’habitants à transformer cette révolte éclair en projet politique, à l’approche des législatives anticipées de mars.
La répression sanglante, la veille, d’une protestation de jeunes, qui a fait 24 morts, a déclenché une révolte massive mardi dans la capitale Katmandou, où les principaux bâtiments gouvernementaux ont été incendiés. Après la démission du premier ministre, l’armée a appelé au calme et au dialogue.
Après un an au pouvoir, le premier ministre japonais n’a pas réussi à redresser la barre du parti au pouvoir. Discrédité par les scandales et étrillé pour son inaction, le Parti libéral-démocrate, qui n’a désormais plus la majorité au Parlement, continue de sombrer.
Déjà affaibli par de multiples crises, le pays a été frappé par plusieurs séismes dans l’est du pays. La région, montagneuse et reculée, est difficile à atteindre. Les obstacles s’accumulent pour les équipes de secours.
Après une semaine de tractations, le Parlement thaïlandais a élu son troisième premier ministre en un an. Le dirigeant du parti bleu Bhumjaithai s’est toujours illustré par son soutien à l’armée et à la mainmise des élites sur le royaume. Le camp démocratique ressort divisé de l’épisode.
La politiste Delphine Allès analyse les causes sociales et politiques qui ont mené des milliers d’habitants à affronter la police depuis la fin du mois d’août. Si la situation s’est apaisée dans la capitale, Jakarta, les manifestations se déplacent dans les régions.
L’épicentre du séisme, à seulement 8 kilomètres de profondeur, a été localisé à 27 kilomètres de Jalalabad, à l’est du pays. Le séisme, ainsi que cinq répliques, a été ressenti à des centaines de kilomètres.
Et si Narendra Modi avait usurpé son troisième mandat, ainsi que les scrutins locaux suivants ? Le principal parti d’opposition et ses alliés affirment en détenir la preuve. Durant deux semaines, ils ont alerté la population dans le Bihar, où d’importantes élections approchent.
Depuis le 18 août, Hong Kong a assisté aux plaidoiries finales du principal procès impliquant Jimmy Lai, homme d’affaires ayant épousé la cause du combat pour la démocratie. Accusé de collusion avec l’étranger, il encourt une peine de prison à perpétuité.