Asie et Océanie Analyse

La bataille pour le pouvoir entraîne le Japon très à droite

Un mois après la démission du premier ministre, les membres du Parti libéral-démocrate éliront samedi 4 octobre celui ou celle qui lui succèdera, et qui pourrait diriger le pays. Favorite, Sanae Takaichi propose une coalition avec le parti conservateur et l’extrême droite.

Johann Fleuri

Tokyo (Japon).– Sanae Takaichi pourrait devenir la première femme à diriger le Parti libéral-démocrate (PLD), ce grand parti de gouvernement fondé en 1955 – et au pouvoir, depuis, de façon quasi continue. Mais si elle est élue, samedi 4 octobre, lors du scrutin pour la présidence, celle qui ne cache pas son admiration pour Margaret Thatcher marquera surtout le retour en force de l’aile la plus conservatrice et nationaliste du parti, divisé en factions allant du centre-droit à la droite extrême.

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