Alors que la rivalité entre Washington et Pékin ne faiblit pas, l’archipel d'Okinawa est tourmenté. Sa population, qui demande le retrait des troupes des États-Unis depuis des décennies, craint de faire les frais de la politique militariste de Tokyo.
La dernière des 11 municipalités évacuées en 2011 à proximité de la centrale nucléaire de Fukushima accueille de nouveau des habitants sur 10 % de son territoire. La levée de l’interdiction de résidence, présentée comme un pas vers la reconstruction, ne déclenche pas l’enthousiasme.
Une semaine après le Royaume-Uni, c’est au tour du Japon d’organiser des funérailles nationales : mardi 27 septembre, l’archipel rendra un dernier hommage à son ancien premier ministre, assassiné le 8 juillet. Mais l’heure n’est pas au recueillement : cette cérémonie suscite la polémique.
D’ici à juin 2023, les interdictions de résider dans les villages les plus proches de la centrale accidentée doivent être levées, et la population est progressivement incitée à revenir y vivre. Malgré les inquiétudes et les craintes qui persistent.
Congé menstruel, le débat qui monte (2/3)
— Analyse
Le « seiri kyûka », le congé menstruel en japonais, existe depuis 1947. Mais il n’est jamais vraiment entré dans les pratiques des entreprises et de leurs salariées. « Il aurait fallu penser à déstigmatiser le tabou des règles dans la société », explique la militante féministe Marina Yoshimura.
Si l’avortement est pratiqué dans l’archipel japonais, il reste considéré comme un crime. Pour se protéger d’éventuelles poursuites judiciaires, les médecins exigent la preuve écrite du consentement du partenaire. Au plus grand désarroi des femmes victimes de violences.
Sur la côte ouest de l’île d’Hokkaidō, les villages de Suttsu et Kamoenai ont été retenus pour un projet d’enfouissement de déchets nucléaires, le premier du pays. La décision a été prise par les autorités locales sans véritable consultation des habitants, accuse un groupe d’opposants.
Directeur de la publication : Edwy Plenel
Direction éditoriale : Stéphane Alliès et Carine Fouteau
Le journal MEDIAPART est édité par la Société Editrice de Mediapart (SAS).
Durée de la société : quatre-vingt-dix-neuf ans à compter du 24 octobre 2007.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.