L’impasse politique va durer à Taïwan. Samedi 23 août, l’électorat a rejeté les tentatives de révocation de sept députés de l’opposition, destinées à supprimer la divergence entre le président et le Parlement. La mobilisation reste révélatrice d’un activisme citoyen renforcé.
L’ancien géant du développement immobilier Evergrande va être radié de la Bourse de Hong Kong. Son défaut en 2021 a fait plonger la Chine dans une crise immobilière dont elle n’est toujours pas sortie, mais qui devient de plus en plus une priorité.
Alors que les États se préparent à redéfinir, en 2026, le traité de non-prolifération de l’arme nucléaire, les descendants hibakusha et leurs sympathisants commencent à prendre le relais et à porter l’héritage. La lutte contre l’arme nucléaire a plus que jamais besoin de ce nouvel élan.
Les personnes évacuées de Fukushima partagent avec les survivants de la bombe atomique un parcours de vie marqué du sceau de l’atome qui les a stigmatisés. Luttant contre l’énergie nucléaire, elles voient avec crainte revenir la recherche militaro-industrielle.
Comment raconter l’innommable ? Depuis 80 ans, les survivants témoignent de leur vécu, sans cacher le plus sombre. Le devoir de mémoire va-t-il pâtir de leur disparition ? À Hiroshima, où les directives éducatives inquiètent de plus en plus, la question se pose.
Quatre-vingts ans après Hiroshima et Nagasaki, la lutte contre l’arme nucléaire anime toujours les « hibakusha ». Prix Nobel de la paix 2024, les membres de la Nihon Hidankyo continuent de témoigner. Mais craignent que leurs voix s’éteignent sans que l’abolition n’ait eu lieu.
Deux scrutins sont organisés à Taïwan, en juillet et en août, visant à faire partir une trentaine d’élus du parti nationaliste KMT qui contrôle le Parlement et entrave l’action du président souverainiste Lai Ching-te.
Les deux pays d’Asie du Sud-Est ont échangé des tirs mortels autour de leur frontière contestée jeudi 24 juillet. La Thaïlande doit faire face à un épuisement de son modèle économique, tandis que le Cambodge atteint déjà les limites de son développement rapide.
L’absence du numéro un chinois au sommet des Brics, au Brésil, début juillet, a relancé les spéculations sur son éventuelle mise à l’écart. Mais, pour certains spécialistes, Xi est au contraire suffisamment en confiance, désormais, pour déléguer à son entourage.
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et António Costa, président du Conseil, se retrouvent jeudi dans la capitale chinoise pour le cinquantenaire des relations entre Bruxelles et Pékin. Avec de nombreux différends, économiques et géopolitiques.
Le parti nationaliste hindou a ravi la capitale à l’opposition après vingt-sept ans d’absence. Délaissant ses rengaines identitaires, il a juré de nettoyer l’air, le fleuve et les décharges de ce colosse urbain. Six mois plus tard, aucun changement significatif n’est en vue.
Le Parti libéral-démocrate au pouvoir a perdu la majorité au Sénat, huit mois après un semblable affront à la Diète. Le premier ministre, Shigeru Ishiba, a écarté lundi toute démission, citant la nécessité de conclure un accord commercial avec son allié états-unien.
Le Japon se rend aux urnes dimanche 20 juillet pour élire les membres du Sénat. À la veille de ce scrutin qui pourrait coûter la majorité au gouvernement, les yeux sont braqués sur le Sanseito, une nouvelle formation xénophobe et ultraconservatrice forte de succès locaux.
Le premier ministre Anthony Albanese a été reçu mardi par le numéro un chinois, Xi Jinping, dans le cadre d’une visite de six jours en Chine. Un déplacement qui contraste avec les relations difficiles de Canberra avec son principal allié, les États-Unis, depuis le retour de Donald Trump.
L’Inde est souvent présentée comme le nouvel eldorado de la croissance mondiale. Mais la stratégie du gouvernement Modi peine à assurer un développement suffisant pour les 1,4 milliard d’habitants du pays, dont plusieurs millions ont fait grève cette semaine.
Le Parlement s’apprête à entériner la refonte des textes qui régissent le droit du travail. Un nivellement législatif par le bas, sans revalorisation des salaires ni considération pour l’économie informelle, face auquel les syndicats ont organisé une grève nationale mercredi.