L’absence du numéro un chinois au sommet des Brics, au Brésil, début juillet, a relancé les spéculations sur son éventuelle mise à l’écart. Mais, pour certains spécialistes, Xi est au contraire suffisamment en confiance, désormais, pour déléguer à son entourage.
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et António Costa, président du Conseil, se retrouvent jeudi dans la capitale chinoise pour le cinquantenaire des relations entre Bruxelles et Pékin. Avec de nombreux différends, économiques et géopolitiques.
Le parti nationaliste hindou a ravi la capitale à l’opposition après vingt-sept ans d’absence. Délaissant ses rengaines identitaires, il a juré de nettoyer l’air, le fleuve et les décharges de ce colosse urbain. Six mois plus tard, aucun changement significatif n’est en vue.
Le Parti libéral-démocrate au pouvoir a perdu la majorité au Sénat, huit mois après un semblable affront à la Diète. Le premier ministre, Shigeru Ishiba, a écarté lundi toute démission, citant la nécessité de conclure un accord commercial avec son allié états-unien.
Le Japon se rend aux urnes dimanche 20 juillet pour élire les membres du Sénat. À la veille de ce scrutin qui pourrait coûter la majorité au gouvernement, les yeux sont braqués sur le Sanseito, une nouvelle formation xénophobe et ultraconservatrice forte de succès locaux.
Le premier ministre Anthony Albanese a été reçu mardi par le numéro un chinois, Xi Jinping, dans le cadre d’une visite de six jours en Chine. Un déplacement qui contraste avec les relations difficiles de Canberra avec son principal allié, les États-Unis, depuis le retour de Donald Trump.
L’Inde est souvent présentée comme le nouvel eldorado de la croissance mondiale. Mais la stratégie du gouvernement Modi peine à assurer un développement suffisant pour les 1,4 milliard d’habitants du pays, dont plusieurs millions ont fait grève cette semaine.
Le Parlement s’apprête à entériner la refonte des textes qui régissent le droit du travail. Un nivellement législatif par le bas, sans revalorisation des salaires ni considération pour l’économie informelle, face auquel les syndicats ont organisé une grève nationale mercredi.
À quelques jours de son 90e anniversaire, la figure majeure du bouddhisme tibétain, en exil en Inde depuis 1959, a affirmé mercredi vouloir garder la mainmise sur la désignation de son successeur. Et refuser de se soumettre à Pékin, qui souhaite contrôler ce choix.
Les négociations commerciales entre le Vietnam et les États-Unis achoppent sur les exigences de Washington. L’administration Trump réclame désormais ouvertement le découplage du pays de la Chine.
Après six mois de crise politique et économique déclenchée par la tentative de coup de force du président destitué, la quatrième économie d’Asie a élu à sa tête le démocrate de centre-gauche Lee Jae-myung, avec un fort taux de participation.
Alors qu’un fragile cessez-le-feu entre l’Inde et le Pakistan a été annoncé après plusieurs jours d’affrontements qui ont fait une soixantaine de morts civiles, Charlotte Thomas, spécialiste des populations musulmanes au Cachemire, analyse ce conflit comme le reflet de la politique nationaliste et xénophobe indienne.
Après plusieurs jours d’affrontements qui ont fait une soixantaine de morts civiles, l’Inde et le Pakistan ont annoncé un cessez-le-feu à effet immédiat. Mais une source gouvernementale indienne affirme qu’il a été violé par le Pakistan.
La hausse du dollar taïwanais met en danger le secteur financier de l’île, qui a lourdement investi dans un dollar états-unien désormais en forte baisse. Le pays et ses habitants se retrouvent pris entre l’enclume chinoise et le marteau trumpiste.
Pour Laurent Gayer, spécialiste du Pakistan, l’armée pakistanaise, dont la raison d’être est d’assurer la sécurité du pays face à l’ennemi historique indien, va devoir défendre son honneur. D’autant plus que les militaires ont été fragilisés par des conflits intérieurs ces derniers mois.
Depuis la suppression de l’autonomie politique de leur État en 2019, les Cachemiris espéraient au moins vivre en paix. Mais le retour des armes et de la suspicion à leur égard ravivent les traumatismes du passé. « Nous sommes redevenus des cibles », témoigne un habitant.