Depuis plusieurs semaines, dans l’ombre de l’élection américaine, le débat sur l’IVG est au cœur des élections législatives de l’État du Queensland, où les associations de défense du droit à l’avortement et les professionnels de santé s’inquiètent d’un potentiel retour en arrière.
La banque centrale chinoise a annoncé une série de mesures monétaires de grande ampleur pour soutenir le crédit, le secteur immobilier et les marchés financiers. Le signe d’une forme de panique de Pékin face à l’affaiblissement de la croissance et à l’épuisement de son modèle économique.
Le candidat de l’alliance de gauche, Anura Kumara Dissanayake, a été élu président de l’île d’Asie du Sud qui a été frappée par une crise économique violente en 2021-2022 et est depuis aux mains du FMI. L’austérité et le rejet d’un système sortant marqué par la corruption ont déterminé ce choix.
Inexorablement, l’archipel intérieur de Munroe sombre sous les marées et moussons plus intenses, et se vide de ses habitants. L’agonie de ce coin de paradis illustre la vulnérabilité d’un État côtier qui connaît ses premiers réfugiés climatiques.
Aujourd’hui, l’extrême gauche étudiante veut montrer qu’elle continue le combat, de Sanrizuka à Okinawa en passant par Fukushima. Mais marginalisé par son passé et ses convictions révolutionnaires, le mouvement navigue en eaux troubles. Et en solitaire.
Depuis près de soixante ans, des agriculteurs résistent à l’expropriation dans ce lieu devenu un des deux aéroports internationaux de Tokyo. La mobilisation de Sanrizuka, symbole de lutte contre l’autorité de l’État, ne s’est jamais éteinte et des étudiants ont continué, toutes ces années, de prêter main-forte aux paysans.
Pour comprendre d’où vient le ressentiment nourri à l’égard de l’extrême gauche et du Zengakuren, il faut remonter à la fin des années 1950. Le Japon n’est plus occupé par les États-Unis, mais que faire des bases militaires américaines ? La jeunesse veut les voir partir et se soulève. Le bras de fer avec l’État commence et va dégénérer.
Le Zengakuren, mouvement étudiant d’extrême gauche, milite contre la guerre, la figure impériale et la présence des bases militaires sur le sol japonais. Mais depuis les protestations meurtrières des années 1970, le groupe est honni par la société japonaise. Que représente-t-il aujourd’hui ? Qui sont les jeunes qui choisissent cet engagement politique malgré la profonde désapprobation sociale ? Enquête.
Les étudiants qui ont mis fin au règne de Sheikh Hasina savourent dans la capitale une liberté conquise par le sang. Ils sont devenus un corps politique incontournable pour le gouvernement temporaire de Muhammad Yunus, conscient que l’avenir du pays ne s’écrira pas contre eux.
L’économiste, Prix Nobel de la paix, a pris la tête du gouvernement intérimaire dans le pays d’Asie du Sud. Celui-ci est composé de personnalités expérimentées mais aussi de leaders du mouvement étudiant qui a mis fin au règne de la première ministre Sheikh Hasina. « Il est maintenant temps pour nous de reconstruire et de refaçonner le Bangladesh », a déclaré un de ces jeunes dirigeants.
Le Prix Nobel de la paix 2006 a accepté de diriger un gouvernement intérimaire après la fuite en Inde lundi de la première ministre Sheikh Hasina. Au pouvoir depuis quinze ans, elle a été renversée par un mouvement de contestation menée par la jeunesse étudiante.
La police antiémeute a tiré samedi sur des manifestants au lendemain d’une nouvelle journée d’affrontements meurtriers. Le mouvement, né d’une révolte étudiante contre les embauches dans la fonction publique, réclame désormais le départ de la première ministre.
Favorisé par le matraquage médiatique, les riches industriels et les institutions, le parti nationaliste hindou BJP n’obtient pourtant qu’une majorité relative au Parlement. Il devra gouverner en coalition et face à une opposition revigorée.
Grand favori pour un troisième mandat, le premier ministre a pourtant ramé lors de cette campagne, dans laquelle ses rengaines contre les musulmans n’ont pas passionné. L’opposition a su marquer des points en évoquant le chômage, les inégalités et la défense de la démocratie.
À l’exception de deux personnes, quatorze militants prodémocratie ayant osé organiser des primaires en amont des élections législatives de 2020 ont été reconnus coupables jeudi dans un procès qui réunissait en tout quarante-sept accusés. Les autres avaient plaidé coupables, certains étant même devenus des témoins à charge.
Laissée-pour-compte, la jeunesse kanak a été au cœur des émeutes qui ont débuté il y a près d’une semaine en Nouvelle-Calédonie. Entretien avec le chercheur Benoît Trépied.