Les prix Nobel de la paix réclament la libération de Daw Aung San Suu Kyi, grande absente du 9e sommet des récipiendaires du prix suédois qui se tient à Paris jusqu’au 12 décembre. M. U. Bo Hla Tint, ministre du gouvernement birman en exil, témoigne pour Mediapart des conditions de captivité de l’opposante à la junte et des tensions de plus en plus vives en Birmanie, alors que les sanctions pénales contre les partisans de Aung San Suu Kyi pour leur participation aux manifestations de 2007 tombent.
Après l'Occident, la crise s'installe désormais dans le quotidien des Chinois. Reportage à Canton et dans sa région parmi les grandes victimes de la récession globale: les mingong (ouvriers migrants), qui doivent retourner à la campagne, et les étudiants fraîchement diplômés.
Les Chinois connaissent depuis 11h30, heure locale, le nouveau président des Etats-Unis. Enfin, s'ils le veulent bien. En raison de la signature historique d'accords avec Taiwan, la presse comme la télévision chinoise remisent la victoire d'Obama au second plan. Lire aussi:
Ce que les médias du monde disent de l'élection
Après l'attentat qui a frappé l'hôtel Marriott, samedi 20 septembre, le président pakistanais dispose d'une marge de manœuvre réduite face au terrorisme, notamment du fait du double jeu d'une armée désormais très divisée. Avec la montée en puissance des groupes armés régionaux, le Pakistan est de plus en plus menacé dans son intégrité politique et territoriale.
Le premier ministre japonais Yasuo Fukuda a surpris son monde, lundi, en annonçant sa démission, après onze mois à la tête du gouvernement. Son successeur sera désigné par le parti libéral démocratique (PLD), qui choisira très probablement Taro Aso, son secrétaire général. Mais les ressorts de la politique au Japon, dominée par les grandes dynasties familiales, ne sont pas ceux de l'Occident.
24 août, victoire française en handball, fin des Jeux. La postérité retiendra les 100 médailles chinoises, les 8 du nageur américain Michael Phelps et le doublé sur 100 et 200 m du Jamaïcain Usain Bolt. Quitte à oublier l'essentiel: l'enthousiasme des spectateurs (lire notre série Les JO vus de France), et que le monde ne s'est pas arrêté de tourner pendant la trêve olympique.
Dessin de Peb & Fox
Le président du Pakistan a démissionné lundi matin pour éviter de subir une procédure parlementaire de destitution. Le départ du général, arrivé au pouvoir par un coup d'État en 1999, est l'aboutissement logique d'un double jeu, entre ses concitoyens et les Américains, qu'il a tenté de jouer pendant trop longtemps.
La décision du gouvernement chinois de restreindre l'accès à Internet des journalistes étrangers couvrant les Jeux olympiques a soulevé un tollé. Pourtant, les formes de censure du régime de Pékin sont à la fois bien plus subtiles et plus archaïques, et de ce fait, plus efficaces qu'on ne le rapporte souvent.
A dix jours de l'ouverture des Jeux Olympiques, les autorités chinoises ont changé la règle du jeu. Contrairement à leur promesse, les journalistes «couvrant» l'événement n'auront qu'un accès limité à Internet.
Pas de visas pour les humanitaires étrangers, une assistance internationale au compte-gouttes... Alors qu'un million de Birmans n'ont toujours pas reçu d'aide après le passage du cyclone Nargis, l'attitude de la junte laisse stupéfaite la communauté internationale. Pourquoi tant d'obstination à organiser un "référendum" sur la Constitution?
Les bilans du passage du cyclone Nargis sur la Birmanie se succèdent, toujours plus alarmants. La junte birmane concède quelque 22.500 morts et 43.000 disparus. Mais Shari Villarosa, la chargée d'affaire américaine dans le pays, avance le chiffre de 100.000 morts dans la région du delta de l'Irrawaddy. Voici, en cartes et en photos satellites, un point de la situation.
La décision du régime birman de maintenir le référendum constitutionnel du 10 mai, qui pourrait aboutir à renforcer encore les pouvoirs des militaires, suscite de plus en plus de critiques en plus des appels au boycott de l'opposition. Le bilan du nombre de victimes du cyclone ne cesse de s'alourdir.
La flamme olympique est à Paris, sous haute surveillance après les incidents survenus à Londres: son parcours devient celui de la contestation des autorités de Pékin. En réponse, les dirigeants chinois réagissent avec véhémence et accusent une bonne partie de la planète de vouloir saboter les jeux Olympiques. Cette attitude fébrile révèle les angoisses d'un pouvoir qui se sait fragile. Lire également Paris et la cérémonie d'ouverture: on ne comprend plus!