Le président du Pakistan a démissionné lundi matin pour éviter de subir une procédure parlementaire de destitution. Le départ du général, arrivé au pouvoir par un coup d'État en 1999, est l'aboutissement logique d'un double jeu, entre ses concitoyens et les Américains, qu'il a tenté de jouer pendant trop longtemps.
La décision du gouvernement chinois de restreindre l'accès à Internet des journalistes étrangers couvrant les Jeux olympiques a soulevé un tollé. Pourtant, les formes de censure du régime de Pékin sont à la fois bien plus subtiles et plus archaïques, et de ce fait, plus efficaces qu'on ne le rapporte souvent.
A dix jours de l'ouverture des Jeux Olympiques, les autorités chinoises ont changé la règle du jeu. Contrairement à leur promesse, les journalistes «couvrant» l'événement n'auront qu'un accès limité à Internet.
Pas de visas pour les humanitaires étrangers, une assistance internationale au compte-gouttes... Alors qu'un million de Birmans n'ont toujours pas reçu d'aide après le passage du cyclone Nargis, l'attitude de la junte laisse stupéfaite la communauté internationale. Pourquoi tant d'obstination à organiser un "référendum" sur la Constitution?
Les bilans du passage du cyclone Nargis sur la Birmanie se succèdent, toujours plus alarmants. La junte birmane concède quelque 22.500 morts et 43.000 disparus. Mais Shari Villarosa, la chargée d'affaire américaine dans le pays, avance le chiffre de 100.000 morts dans la région du delta de l'Irrawaddy. Voici, en cartes et en photos satellites, un point de la situation.
La décision du régime birman de maintenir le référendum constitutionnel du 10 mai, qui pourrait aboutir à renforcer encore les pouvoirs des militaires, suscite de plus en plus de critiques en plus des appels au boycott de l'opposition. Le bilan du nombre de victimes du cyclone ne cesse de s'alourdir.
La flamme olympique est à Paris, sous haute surveillance après les incidents survenus à Londres: son parcours devient celui de la contestation des autorités de Pékin. En réponse, les dirigeants chinois réagissent avec véhémence et accusent une bonne partie de la planète de vouloir saboter les jeux Olympiques. Cette attitude fébrile révèle les angoisses d'un pouvoir qui se sait fragile. Lire également Paris et la cérémonie d'ouverture: on ne comprend plus!
En 2006, Nicolas Guerbe décide d'aller voir ce que la préparation des Jeux signifie pour une ville de la taille de Pékin. Son reportage photo en cliquant sur le lien ci-dessous.