Les prix Nobel de la paix réclament la libération de Daw Aung San Suu Kyi, grande absente du 9e sommet des récipiendaires du prix suédois qui se tient à Paris jusqu’au 12 décembre. M. U. Bo Hla Tint, ministre du gouvernement birman en exil, témoigne pour Mediapart des conditions de captivité de l’opposante à la junte et des tensions de plus en plus vives en Birmanie, alors que les sanctions pénales contre les partisans de Aung San Suu Kyi pour leur participation aux manifestations de 2007 tombent.
SeulSeul prix Nobel au monde à vivre en captivité, Daw Aung San Suu Kyi, assignée à résidence ou emprisonnée par la junte birmane douze des dix-huit années passées, ne sera pas de la fête lors du 9e sommet mondial des prix Nobel de la paix qui se tient à Paris les 11 et 12 décembre. Pour la représenter, M. U. Bo Hla Tint, élu de la Ligue nationale pour la démocratie (NLD) et membre du gouvernement birman en exil (NCGUB), a fait le déplacement. Il nous parle de sa situation, des procès lancés contre les moines manifestants qui viennent d'écoper de lourdes peines de prison, et de la nécessité pour l’Union européenne et la France de prendre des mesures permettant d'obtenir sa libération.