Le Parlement a désigné, mardi, le promoteur immobilier Srettha Thavisin au poste de premier ministre, mettant fin à trois mois d’incertitude après les élections de mai dernier. Une issue rendue possible par une alliance inattendue entre ennemis d’hier pour empêcher les progressistes du parti Move Forward d’accéder au pouvoir.
Invité d’honneur du 14 Juillet, le premier ministre indien est accusé, depuis son arrivée au pouvoir, de graves atteintes à la démocratie. À New Delhi, la reconstruction du cœur politique de l’Inde incarne aux yeux de l’opposition sa gouvernance autoritaire et son approche révisionniste de l’histoire.
Avec un jeune sur cinq à la recherche d’un emploi, le chômage des 16-24 ans a atteint en mai un nouveau record. L’essoufflement de la reprise économique est en partie à blâmer. Et la situation devrait continuer de se dégrader, avec la fin de l’année universitaire.
Après un bon premier trimestre, la croissance chinoise a, de nouveau, freiné en avril et en mai. Un plan de relance est envisagé, mais les problèmes structurels sont considérables. L’immobilier et les exportations sont en berne, et placent l’industrie en difficulté.
Sydney et Melbourne ont récemment vu l’extrême droite et ses discours prendre une place grandissante dans l’actualité. Événements transphobes, attaques menées par des groupes religieux, tentatives de recrutement des groupes néonazis : le pays est loin d’y être imperméable.
En 1967, sous le mandat colonial britannique, un conflit dans une usine de Hong Kong avait duré et fait vaciller le territoire. En 2019, l’ancienne colonie se rebellait de nouveau, cette fois contre le joug du Parti communiste chinois. À chaque fois, une amnésie s’est imposée.
Alors que le fondateur de Tesla a été reçu avec faste par le pouvoir chinois, une autre de ses entreprises a obtenu un contrat avec le Pentagone en Ukraine. Mais en Europe, Twitter, que Musk a racheté en octobre, est menacé pour son laxisme envers les messages haineux.
Jusqu’à dimanche se tient à Toulouse la sixième édition du festival L’histoire à venir, dont Mediapart est partenaire. Parmi les intervenants, l’historien Alexis Lycas vient de publier un livre sur la Chine médiévale, qui permet de battre en brèche une vision linéaire de l’histoire chinoise. Entretien.
Dirigé par une coalition communiste, cet État du sud-ouest de l’Inde se pose en contre-modèle du néolibéralisme et du nationalisme du BJP de Narendra Modi. Si tout n’y est pas parfait, sa réussite dans la santé ou l’éducation fait consensus. Reste à l’inscrire dans le XXIe siècle.
Coup de théâtre au Pakistan. La Cour suprême, la plus haute juridiction du pays, a déclaré, jeudi 11 mai, l’arrestation de l’ancien premier ministre Imran Khan « invalide » et « illégale ». Entretien avec le chercheur Laurent Gayer, actuellement à Karachi.
Au lendemain du scrutin municipal d’avril, le nombre de femmes élues municipales a bondi de 21 % au Japon. Plusieurs conseils comptent même une majorité de femmes : du jamais-vu. Ces élues défendent surtout des programmes de gauche.
Plus de douze ans après l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima, 85 familles, qui regroupent 234 plaignants, tous évacués en mars 2011, réclament justice devant le tribunal d’Osaka : elles veulent que Tepco et l’État reconnaissent leurs responsabilités sur leurs projets de vie détruits.
Tsai Ing-wen, la présidente taïwanaise, a décidé de la sortie du nucléaire en 2025, mais la question du stockage des milliers de tonnes de combustible usagé n’est toujours pas réglée. Un dossier que les associations environnementales voudraient mettre au cœur de la présidentielle à venir.
En Asie, Taïwan est de loin le pays où les droits des femmes sont les plus développés. La société y contraste fortement avec celle de la Chine voisine, où les mouvements féministes sont réprimés. Mais il reste encore des luttes à mener pour une plus grande égalité.
La croissance annuelle de la deuxième économie du monde a atteint 4,5 % au premier trimestre. Une performance largement due à la fin des restrictions sanitaires, mais qui ne résout pas les contradictions du développement chinois.
Le leader du parti du Congrès risque la prison et l’effacement politique pour s’être moqué du nom de Narendra Modi il y a quatre ans. Un « procès politique » dénoncé par une large partie de l’opposition, qui pourrait signer un nouvel acte dans la lente agonie de la démocratie indienne.