Dans tout le pays, des manifestations ont eu lieu pour réclamer la fin des mesures de confinement à la suite d’un incendie mortel à Urumqi jeudi soir, dans la capitale du Xinjiang. Les protestataires, au premier rang desquels des étudiantes et étudiants, jugent qu’elles ont retardé les secours.
Des chiffres de contamination record en Chine poussent les autorités à décréter de nouveau des mesures de confinement un peu partout dans le pays. Ce qui entraîne des réactions de plus en plus vives, y compris des émeutes, comme récemment dans la plus grosse usine d’iPhone au monde dans le centre du pays.
Elles étaient déjà marginalisées et sont désormais contraintes de travailler dans des eaux toujours plus polluées, où le poisson est victime de la pêche industrielle. Dans le village d’Ibrahim Hyderi, à Karachi, les communautés de pêcheurs sombrent dans la pauvreté.
Alors qu’une nouvelle série de décrets liberticides vise les femmes, le chef suprême des talibans appelle les juges à une stricte application de la loi islamique, c’est-à-dire à recourir aux châtiments corporels, aux exécutions publiques, aux lapidations et amputations, comme ce fut le cas de 1996 à 2001.
Les présidents américain et chinois, entourés de leurs équipes, se sont rencontrés lundi à Bali à la veille du G20 pour la première fois en présentiel depuis l’élection de Joe Biden. Pas de nouvelle guerre froide, a déclaré ce dernier à l’issue de la réunion, mais un « affrontement vigoureux ».
Pour la première fois dans l’histoire de la Birmanie indépendante, l’armée attaque frontalement les communautés appartenant à la majorité ethnique bamar dans les régions de Sagaing et Magway. Mais la stratégie de la terre brûlée et les raids aériens ne font que renforcer la résistance.
Dans la région de Peshawar, de nombreux puits ont été contaminés au domicile des particuliers touchés par les inondations, rendant l’eau impropre à la consommation. Médecins sans frontières s’est donné pour mission de faire le tour des villages en vue de les assainir.
Moscou comme Pékin revisitent leurs relations avec les pays d’Asie centrale. Pour conserver des relations privilégiées avec les régimes les plus autoritaires, elles détournent les yeux des conflits de frontières qui s’enveniment dans la région depuis quelques mois. Explications de la chercheuse kirghize Erica Marat.
Connue pour ses ambulances citoyennes qui sillonnent les routes du pays, l’organisation a été l’une des seules à réaliser des opérations de sauvetage dans les zones englouties par les eaux en août dernier. À travers le portrait de la famille qui l’a créée, Mediapart livre le récit poignant des sauveteurs.
À l’hôpital de Nawabshah, dans la région du Sindh, une unité spéciale a été ouverte pour soigner les sinistrés. Alors que des femmes ont dû donner la vie dans un contexte de crise, de nombreux bébés ou enfants souffrent de malnutrition et de maladies en tout genre.
Pour la première fois depuis 25 ans, aucune femme ne figure au sein du Bureau politique du Parti communiste chinois. Outre le plafond de verre qui règne dans l’une des plus grandes organisations politiques au monde, le mandat de Xi est marqué par le retour aux valeurs traditionnelles et une répression des voix féministes.
Dans cette région particulièrement pauvre, plusieurs villages et villes sont encore sous les eaux près de trois mois après les intempéries de la mousson et les inondations qui se sont ensuivies. La misère et les maladies font le quotidien des déplacés.
Xi Jinping sort renforcé du XXe congrès du Parti communiste chinois, ayant placé des hommes de confiance autour de lui. Mais la prime accordée à la sécurité pourrait entraver le développement du pays, alors qu’il ambitionne de faire de la Chine une « économie modérément développée » à l’horizon 2035.
Le numéro un chinois entame un troisième mandat à la tête du Parti communiste chinois. À l’issue du XXe Congrès, il a réussi à imposer tous ses fidèles. Dans ce contexte, un incident a frappé les esprits samedi, à la session de clôture : son prédécesseur Hu Jintao a été prié de quitter la salle.
Le XXe congrès du Parti communiste chinois, qui s’est ouvert dimanche à Pékin, intervient dans un contexte de crispations liées à la politique zéro Covid et aux conséquences géopolitiques et économiques de la guerre en Ukraine. Les défis qui attendent le secrétaire général Xi Jinping sont nombreux, le premier concernant l’économie.
La visite de la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi à Taïwan cet été a renforcé les tensions dans le détroit. Sur l’île de 24 millions d’habitants, ces démonstrations de force semblent pousser la population taïwanaise, inspirée par le scénario ukrainien, vers le chemin de la résistance.