Alors que la rivalité entre Washington et Pékin ne faiblit pas, l’archipel d'Okinawa est tourmenté. Sa population, qui demande le retrait des troupes des États-Unis depuis des décennies, craint de faire les frais de la politique militariste de Tokyo.
Présidence du G20 et du Conseil de sécurité de l’ONU… : l’année 2023 s’annonce riche d’opportunités pour l’Inde, appelée à dépasser la Chine en terme de population. Entre alliance avec la Russie, incertitudes économiques et tournant autoritaire, le premier ministre en poste depuis 2014 veut pourtant faire de son pays un « gourou mondial ».
Pékin a annoncé la fin dès le 8 janvier des quarantaines obligatoires à l’arrivée dans le pays. Depuis début décembre, après des manifestations contre les mesures anti-Covid, la plupart des mesures en vigueur depuis 2020 ont été levées. La Chine s’ouvre de nouveau, mais doit faire face à une flambée des contaminations.
Dans une lutte déséquilibrée face à l’industrie des combustibles fossiles, les peuples autochtones australiens peinent à protéger leurs terres ancestrales et leur héritage culturel. Entre des lois inefficaces et la toute-puissance des multinationales, le travail reste entier pour le gouvernement australien, pour permettre aux communautés aborigènes et insulaires du détroit de Torrès d’être enfin entendues.
Avec près de 200 000 enfants envoyés à l’adoption à l’étranger, la Corée du Sud détient un record mondial qui contraste avec son statut de puissance économique. Dans le pays qui a en grande partie forgé le système d’adoption international, des adoptés s’organisent pour demander aux autorités de faire la lumière sur un passé violent.
Dix jours après des manifestations un peu partout dans le pays, Pékin a annoncé mercredi de nouvelles mesures pour lutter contre la pandémie, avec notamment l’abandon de la mise en quarantaine des personnes asymptomatiques et des cas légers. Les autorités reconnaissent que le variant Omicron est moins pathogène, et veulent accélérer la vaccination.
La dernière des 11 municipalités évacuées en 2011 à proximité de la centrale nucléaire de Fukushima accueille de nouveau des habitants sur 10 % de son territoire. La levée de l’interdiction de résidence, présentée comme un pas vers la reconstruction, ne déclenche pas l’enthousiasme.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté, samedi, place du Trocadéro et place de la Bastille pour réclamer des « droits politiques » en Chine et l’arrêt de la persécution des Ouïghours.
Depuis 2010, des chercheurs se sont intéressés aux effets dévastateurs des catastrophes naturelles, comme les inondations, sur la santé mentale des populations affectées au Pakistan. Un phénomène « à ne surtout pas prendre à la légère », alerte Asma Humayun, chercheuse et psychiatre à Islamabad.
Moins d’une semaine après des manifestations inédites en Chine contre la politique draconienne « zéro Covid », les autorités commencent à assouplir les règles dans plusieurs villes. Notamment en abandonnant les tests PCR fréquents au profit de tests antigéniques et en essayant de vacciner en particulier les plus âgés.
L’atelier du monde est au bout du rouleau et dans toute la Chine, des protestations réclament la fin des mesures draconiennes de contrôle social décidées au nom de la lutte contre le Covid. Le numéro un chinois est pris au piège de sa politique autoritaire.
Il y a une semaine, les ouvriers de la plus grosse usine de production d’iPhone se révoltaient, ouvrant la voie à un mouvement de protestation dans toute la Chine, exaspérée par la politique « zéro Covid ». Entretien avec la sociologue Jenny Chan, spécialiste du monde ouvrier chinois.
Pour le sinologue Zhang Lun, professeur d’études chinoises à Cergy-Paris-Université, le mouvement de protestation en Chine est dû au sentiment de désespoir, en particulier chez les jeunes, provoqué par les mesures draconiennes de lutte contre la pandémie. Pour la première fois, les nombreuses critiques envers le numéro un Xi Jinping sont passées des réseaux sociaux à la rue.
Le mouvement de protestation contre les mesures anti-Covid s’est étendu ce week-end à l’ensemble de la Chine. Plus d’une cinquantaine d’universités se sont également mobilisées. Des slogans attaquent le Parti communiste chinois et son numéro un Xi Jinping. Une première depuis 1989.
Dans tout le pays, des manifestations ont eu lieu pour réclamer la fin des mesures de confinement à la suite d’un incendie mortel à Urumqi jeudi soir, dans la capitale du Xinjiang. Les protestataires, au premier rang desquels des étudiantes et étudiants, jugent qu’elles ont retardé les secours.
Des chiffres de contamination record en Chine poussent les autorités à décréter de nouveau des mesures de confinement un peu partout dans le pays. Ce qui entraîne des réactions de plus en plus vives, y compris des émeutes, comme récemment dans la plus grosse usine d’iPhone au monde dans le centre du pays.