Le conflit entre la République populaire de Chine et Taïwan est également une guerre culturelle. Face au Goliath chinois qui dispose d’énormes moyens financiers et impose censure et autocensure, des artistes taïwanais essaient de raconter leurs propres histoires. À l’image d’Isaac Wang, producteur de la première série politique taïwanaise consacrée à la démocratisation du pays. Rencontre.
Aux États-Unis qui mettent la Chine en garde sur un éventuel soutien militaire à Moscou, Pékin réplique en évoquant le cas de Taïwan. L’invasion ukrainienne a fait naître craintes et interrogations au sein de la population de l’archipel revendiqué par la République populaire de Chine. Elle ravive aussi les mémoires de conflits plus lointains.
Depuis les années 1960 et 1970, l’activisme de la société civile nippone se serait dissipé, voire éteint. De petits groupes sont pourtant toujours là, épars, nombreux mais confrontés à un pouvoir qui semble sourd à leurs revendications.
Deux logiciels vendus par Dassault Systèmes, filiale du groupe Dassault, sont utilisés par la dictature militaire pour élaborer des armes qui servent au massacre de civils, comme le montrent des documents obtenus par Mediapart. L’entreprise se défend d’avoir fourni ces outils à la junte.
Le milliardaire indien Gautam Adani, il y a peu encore le deuxième homme le plus riche du monde, a vu son empire industriel s’effondrer en bourse cette semaine. Un réveil pour une économie en forte croissance mais soumise à un régime de capitalisme de connivence.
La junte au pouvoir vient de condamner Aung San Suu Kyi, dirigeante déchue à la suite du coup d’État d’il y a deux ans, à passer le reste de sa vie en prison. Dans les jungles et forêts de Birmanie, des jeunes femmes se sont engagées dans la guérilla, convaincues que le retour de la dictature militaire doit être combattu par les armes.
Deux mois après les manifestations pour dénoncer la politique « zéro Covid » en Chine, où des slogans hostiles au Parti communiste avaient été lancés, la police a interpellé plus d’une centaine de personnes qui y avaient participé. Les activistes féministes semblent particulièrement visées.
Dans le film « Le Parti, la Chine sous emprise », François Bougon, responsable du pôle international de Mediapart, et Walid Berrissoul, réalisateur de deux films sur Boris Johnson, proposent une plongée inédite dans les coulisses, les jeux de pouvoir et les rouages de la plus importante machine politique du XXIe siècle. Le documentaire est diffusé dimanche 15 janvier à 20 h 55 sur France 5, dans « Le Monde en face ». Mediapart vous en propose un extrait.
Alors que la rivalité entre Washington et Pékin ne faiblit pas, l’archipel d'Okinawa est tourmenté. Sa population, qui demande le retrait des troupes des États-Unis depuis des décennies, craint de faire les frais de la politique militariste de Tokyo.
Présidence du G20 et du Conseil de sécurité de l’ONU… : l’année 2023 s’annonce riche d’opportunités pour l’Inde, appelée à dépasser la Chine en terme de population. Entre alliance avec la Russie, incertitudes économiques et tournant autoritaire, le premier ministre en poste depuis 2014 veut pourtant faire de son pays un « gourou mondial ».
Pékin a annoncé la fin dès le 8 janvier des quarantaines obligatoires à l’arrivée dans le pays. Depuis début décembre, après des manifestations contre les mesures anti-Covid, la plupart des mesures en vigueur depuis 2020 ont été levées. La Chine s’ouvre de nouveau, mais doit faire face à une flambée des contaminations.
Dans une lutte déséquilibrée face à l’industrie des combustibles fossiles, les peuples autochtones australiens peinent à protéger leurs terres ancestrales et leur héritage culturel. Entre des lois inefficaces et la toute-puissance des multinationales, le travail reste entier pour le gouvernement australien, pour permettre aux communautés aborigènes et insulaires du détroit de Torrès d’être enfin entendues.
Avec près de 200 000 enfants envoyés à l’adoption à l’étranger, la Corée du Sud détient un record mondial qui contraste avec son statut de puissance économique. Dans le pays qui a en grande partie forgé le système d’adoption international, des adoptés s’organisent pour demander aux autorités de faire la lumière sur un passé violent.
Dix jours après des manifestations un peu partout dans le pays, Pékin a annoncé mercredi de nouvelles mesures pour lutter contre la pandémie, avec notamment l’abandon de la mise en quarantaine des personnes asymptomatiques et des cas légers. Les autorités reconnaissent que le variant Omicron est moins pathogène, et veulent accélérer la vaccination.
La dernière des 11 municipalités évacuées en 2011 à proximité de la centrale nucléaire de Fukushima accueille de nouveau des habitants sur 10 % de son territoire. La levée de l’interdiction de résidence, présentée comme un pas vers la reconstruction, ne déclenche pas l’enthousiasme.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté, samedi, place du Trocadéro et place de la Bastille pour réclamer des « droits politiques » en Chine et l’arrêt de la persécution des Ouïghours.