Onze missiles balistiques chinois ont été tirés jeudi dans les eaux proches de l’île de Taïwan au lendemain de la visite de la présidente états-unienne de la Chambre des Représentants Nancy Pelosi. Cinq ont atterri dans les eaux japonaises, une première que Tokyo a qualifiée de « problème grave qui affecte notre sécurité nationale et celle de nos citoyens ».
La réception de la présidente états-unienne de la Chambre des Représentants par les dirigeants taïwanais provoque à Pékin des réactions courroucées. Les militaires chinois sont mobilisés pour mettre la pression sur l’île dont la République populaire de Chine revendique la souveraineté.
Longtemps caché dans la zone montagneuse reliant l’Afghanistan et le Pakistan, le chef d’Al-Qaïda été tué dimanche par un drone américain dans le quartier le plus sécurisé de Kaboul. Sa présence sur place est une violation des accords de Doha. À moins qu’il n’ait été délibérément « donné » aux États-Unis.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
La présidente de la Chambre des Représentants est arrivée mardi soir à Taipei pour soutenir la démocratie taïwanaise. Pékin a émis une protestation solennelle et annoncé des manœuvres militaires autour de l’île du 4 au 7 août.
La présidente de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi, a confirmé dimanche 31 juillet être en route vers l’Asie, sans mentionner une éventuelle étape à Taïwan qui pourrait envenimer davantage les relations entre la Chine et les États-Unis.
La tension est montée d’un cran à Taïwan entre Pékin et Washington. Au même moment, les États-Unis, qui dépendent pour leurs microprocesseurs du principal fabricant de Taïwan, sont sur le point d’adopter une loi pour ne pas se laisser distancer par la Chine en matière de puces dernière génération.
Interdiction d’aller à l’école ou de travailler, mariages forcés, répression des manifestantes... À partir de témoignages collectés depuis la prise de pouvoir par les talibans en août dernier, Amnesty International publie, ce mercredi, un rapport qui documente les mécanismes d’oppression spécifique à l’encontre des femmes.
La junte militaire birmane a procédé à l’exécution de quatre opposants pro-démocratie, ce qui ne s’était pas produit depuis des décennies. Parmi eux, l’ancien leader étudiant, Kyaw Min Yu, que Mediapart avait longuement rencontré il y a neuf ans.
Héritières du tracé des frontières par Staline, et de leur position dans la hiérarchie soviétique, les populations d’Asie centrale, du Caucase et de l’intérieur même de la Russie reconsidèrent le « trauma colonial » à la lumière de la guerre en Ukraine. Ainsi que le racisme qu'elles subissent.
Après des mois de manifestations, la population poussée à bout par les pénuries a contraint le président à fuir en exil, puis à démissionner. Récit d’une folle semaine de soulèvement, qui laisse le Sri Lanka face à d’immenses défis politiques et économiques.
Gotabaya Rajapaksa a dû fuir samedi sa résidence de Colombo, prise d’assaut par des milliers de manifestants accablés par la crise économique que traverse le pays. Retranché, il a fait savoir qu'il démissionnerait le 13 juillet.
L’ancien premier ministre du Japon est mort vendredi après avoir été grièvement blessé par balles lors d’un meeting en vue des élections sénatoriales. Un homme suspecté d’être le tireur, ancien de la marine nippone, a été interpellé après l’attaque.
Des millions d’habitants de la vallée du Brahmapoutre ont été jetés sur les routes par des pluies torrentielles. Ils survivent dans des conditions catastrophiques. Au-delà de l’urgence, c’est l’habitabilité de cette région d’Asie du Sud qui est désormais mise en question.
Au moins un millier de personnes ont été tuées et des centaines blessées dans un puissant séisme qui a frappé une zone frontalière isolée du sud-est de l'Afghanistan dans la nuit de mardi à mercredi, selon les autorités, qui craignent que le bilan ne s'élève encore.
Si l’avortement est pratiqué dans l’archipel japonais, il reste considéré comme un crime. Pour se protéger d’éventuelles poursuites judiciaires, les médecins exigent la preuve écrite du consentement du partenaire. Au plus grand désarroi des femmes victimes de violences.