Au Japon, pas d’avortement sans consentement du partenaire

Si l’avortement est pratiqué dans l’archipel japonais, il reste considéré comme un crime. Pour se protéger d’éventuelles poursuites judiciaires, les médecins exigent la preuve écrite du consentement du partenaire. Au plus grand désarroi des femmes victimes de violences.

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Tokyo (Japon).– En 2020, une femme, tombée enceinte après avoir été victime d’un viol, s’est vu refuser l’avortement dans plusieurs cliniques japonaises. Elle n’avait pas pu fournir la preuve écrite du consentement du « partenaire ». Particulièrement médiatisé, ce cas est pourtant loin d’être isolé, selon les associations de protection de victimes de violences sexuelles.

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